PALMARES DU PRIX DU FILM D’HISTOIRE


CATEGORIE FICTION

* PRIX DU JURY OFFICIEL, parrainé par la Caisse des Dépôts et Consignations et le Château Haut-Brion -Cru Classé de Graves appellation Pessac Léognan, 1er Grand Cru Classé 1855-
Président : Christian Carion, réalisateur et Françoise Arnoul : comédienne, Jean Marboeuf : réalisateur, Pap NDiaye : historien, Jean-Claude Raspiengeas : chef du service culture et communication de La Croix.

LA FAUTE A FIDEL de Julie Gavras (France / 100 mn)
“Un film sensible et juste, avec des moments de grâce, sur des enfants ballotés par les engagements idéologiques de leurs parents.”

Paris, dans les années 70. Anna, 9 ans, mène une vie sans histoire avec ses parents Marie et Fernando. Mais lorsque son oncle meurt en Espagne en raison de son opposition au régime franquiste, Marie et Fernando commencent à s’impliquer dans un activisme débordant. La vie de la petite fille s’en trouve bouleversée…


* PRIX DU JURY ETUDIANT parrainé par le Crédit Mutuel du Sud Ouest.
Président : Laurent Véray, maître de conférence à l’Université de Paris X, vice-président de l’Association Française de Recherche sur l’Histoire du Cinéma et 7 étudiants des Universités bordelaises.

12H08 A L’EST DE BUCAREST de Corneliu Porumboiu (Roumanie / 88 mn)
“Un film original dans la vision passée et présente qu’il porte sur l’histoire de la Roumaine. La forte dimension réflexive sur la nature des images télévisuelles et cinématographiques est essentielle.
C’est un objet poétique, humoristique, essentiel.”

Dans une petite ville de Roumanie, 16 ans après la Révolution. Le directeur d'une télévision locale qui fonctionne avec les moyens du bord, organise un débat autour de la question de l'existence ou non d'un mouvement révolutionnaire dans la ville, en décembre 1989…


* PRIX DU PUBLIC, parrainé par Laser Cofinoga
LA VIE DES AUTRES de Florian Henckel Donnersmack (Allemagne / 135 mn)
1984. À la demande du ministre de la Culture, le capitaine Gerd Weisler, officier de la STASI, police politique de RDA, place sous surveillance un dramaturge suspecté de sympathie avec des dissidents. Mission qui va peu à peu amener Weisler à douter du bien fondé de ses investigations…


CATEGORIE DOCUMENTAIRE

* PRIX DU JURY OFFICIEL, parrainé par le Syndicat Viticole de Pessac Léognan
Président : Stan Neumann : réalisateur et Tania Rakhmanova : réalisatrice (Lauréate 2005), Jacques Bidou : producteur et directeur des études d’Eurodoc, Denys Granier-Deferre : réalisateur, Philippe Sainteny : journaliste et conseiller du président de RFI.

COSA NOSTRA de Marco Turco (Italie / France, 2005, 90 mn)
“Un film qui a marqué le jury officiel à l’unanimité par la maîtrise d’un récit qui couvre trois décennies de l’histoire de la lutte contre la Mafia, dans toute sa violence et sa complexité.
Par l’urgence de son propos, par l’émotion qui se dégage du courage et de la simplicité de ces hommes et de ces femmes qui sacrifient leur vie et enfin par la place que le film laisse à chacun, non seulement pour ressentir, mais aussi pour comprendre les rapports au crime organisé de la politique et de l’économie dans l’histoire contemporaine.”

Palerme, 1992. À deux mois d’écart, deux procureurs, Giovanni Falcone et Paolo Borsellino, héros de la lutte anti-Mafia, sont assassinés de façon spectaculaire. Avec d’autres, ils ont livré une lutte sans merci pendant de nombreuses années contre Cosa Nostra, réussissant à traduire devant la justice des centaines de mafieux et leurs chefs lors du procès géant de Palerme qui s’était ouvert en février 1986. Retour sur cette guerre sanglante contre la puissante Mafia italienne et ses soutiens politiques.


* PRIX DU JURY LYCEEN
Président : Christophe Ruggia, réalisateur et 9 lycéens d’établissements de la CUB.

COSA NOSTRA de Marco Turco (Italie / France, 2005, 90 mn)
“Le jury lycéen tient à souligner la qualité globale de la sélection, ce qui a entraîné un choix très difficile. Les discussions ont été longues et fructueuses. Ce film nous a à la fois touché et éclairé sur la Mafia, sur la collusion entre le monde politique et cette organisation criminelle ; et surtout sur le courage d’individus qui ont osé se dresser contre le crime et la gangrène de l’Etat.”


* PRIX DU PUBLIC parrainé par Laser Cofinoga -Nouveauté 2006-
MECHTI, LE DERNIER COMBAT de Jean-Claude Cheyssial (France, 2005, 52 mn)
Mohammed Mechti, 85 ans, ancien combattant marocain, a participé aux côtés des Français à la Seconde guerre mondiale et à la guerre d’Indochine. Aujourd’hui, afin de compléter une pension d’ancien combattant jamais revalorisée depuis l’indépendance de son pays, il se voit forcé de vivre en France, à Bordeaux, dans des conditions précaires, économisant ce qu’il peut et prolongeant jour après jour une vie sacrifiée, loin de sa famille.




PREMIERS ELEMENTS DE BILAN DE CETTE 17E EDITION

Une édition marquée par le nouveau lieu : le Jean-Eustache nouvelle génération a donné une nouvelle ampleur au festival : plus aéré, plus spacieux, plus confortable et a améliorer l’offre : plus de films, de séances et de débats.
Le public a répondu présent tout particulièrement pour les débats en très forte augmentation de fréquentation (+ 50%) et pour les avant-premières.
L’édition 2007 devrait atteindre les 16 000 spectateurs dont 12 000 pour le cinéma et 4000 pour les débats.
Beaucoup de temps forts : la conférence inaugurale de Martin Hirsch, le duel Baverez-Kahn, le débat du Monde, le café-débat avec Fadela Amara, présidente de Ni Putes ni soumises, le grand oral Sciences Po Sud Ouest avec Andreï Makine.
Des débats animés autour des films, notamment après la projection de Vive la bombe ! de Jean-Pierre Sinapi et après la séance de Mechti, le dernier combat de Jean-Claude Cheyssial.
Un festival marqué enfin par une forte présence de réalisateurs : 31 cinéastes présents : ce qui confirme l’intérêt des professionnels.
L’édition 2007 sera marquée par l’implication de la librairie Encre Blanche intégrée au Centre culturel Jean-Eustache, l’arrivée du tramway au pied du cinéma, un effort particulier auprès des étudiants avec la création d’une
dissertation publique sur le thème de l’année qui sera en novembre prochain : LIBERTE, LIBERTE CHERIE !



THEME 2007
LIBERTE, LIBERTE CHERIE
Ce mot que la République a inscrit au fronton de toutes les Mairies est plus que jamais au coeur de l’actualité humaine. Liberté de la presse, de conscience, d’aller et venir, de vivre décemment tout simplement. Comment à t’elle était conquise, où s’arrête t’elle au moment où le terrorisme nous hante, où le collectif disparaît. Le cinéma sur ce thème est d’une richesse immense et couvre biensûr le monde entier.