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Martin Scorsese Masterclass in Cannes

 

 

 

Subversive la 30ème Quinzaine du cinéma francophone?

30ème Quinzaine du cinéma francophone
23 > 29 septembre 2021
La Francophonie sera subversive et imaginative ou ne sera pas!
Boutros Boutros-Ghali
 
En 1992, la première Quinzaine du cinéma francophone présentait des films primés lors du Festival international du film francophone de Namur et depuis lors, les deux festivals demeurent connexes. D’année en année, tout en affirmant leur singularité propre, ils ont poursuivi leur exploration des cinémas de la Francophonie, en partageant leurs programmations et en mutualisant parfois leurs ressources
Cette trentième édition propose un programme dense constitué de pas moins de quatorze avantpremières, en provenance de seize pays de la Francophonie et avec pour ambition de les présenter en présence des réalisateur.trice.s.
Fictions et documentaires donnent à sonder la réalité dans sa complexité et ses paradoxes.
La sélection invite à explorer des horizons multiples et plonge le spectateur dans le biotope culturel alternatif marocain ; auprès des cheminots de la ligne 1 en Tunisie ; au Burkina Faso avec un candidat à l’exil ; en Côte d’Ivoire, sur l’île de Lahou vouée à disparaître sous les eaux ; dans le camp de réfugiés de Calais avec Alpha, artiste de « la maison bleue » ; en Turquie à Söloz, village des grands-parents arméniens de Serge Avedikian ; en Haïti pour une cérémonie vaudoue ; au Niger dans un village qui espère le forage vital d’un nouveau puits ; au Sénégal, sur les traces de Blondin Diop, en écho à La Chinoise de Jean-Luc Godard ; en République démocratique du Congo avec le réalisateur octogénaire Mweze Ngangura ; en Corse avec les conjointes des Légionnaires partis en mission en Afrique noire ; à Bruxelles, dans les années 1980, quand le cinéma essayait de guérir les plaies de la Shoah ; à Ostende dans l’enfer d’un homme politique accusé d’avoir tué son épouse… Avec en clôture, Un monde de Laura Wandel,
sélectionné au Festival de Cannes 2021 – Un Certain Regard !
La 30ème Quinzaine du cinéma francophone est une initiative du Centre Wallonie-Bruxelles/Paris qui bénéficie du soutien de TV5MONDE, du Film Fund Luxembourg, de la Mission culturelle du Luxembourg en France, du Festival international du film de Namur, de l’Ambassade de Suisse en France et en partenariat avec French Mania
 
Jeudi 23 septembre 
Ouverture 20h : en avant-première
MON LEGIONNAIRE – Rachel Lang, en sa présence
(2021 – Belgique/France – 1h47 – VO stf.)
Image : Fiona Braillon. Son : Aline Huber, Charles De Ville, Philippe Charbonnel. Montage : Sophie Vercruysse. Avec : Louis Garrel, Camille Cottin, Ina Marija Bartaite, AleksandrKuznetsov. Production : Wrong Men, Chevaldeuxtrois, Bac Films, RTBF, Canal + ; Ciné +, Mubi, Voo-BeTV, Proximus, avec l’aide du CCA, de la Région de Bruxelles-Capitale, de la Collectivité de Corse, de la Région Grand-Est, de la Région Normandie, en partenariat avec le CNC, de la Fondation Gan pour le Cinéma, BNP Paribas Fortis Film Finance et avec le soutien du Programme Creative Europe. Distribution France : Bac Films (sortie le 6 octobre 2021).
 
Quinzaine des Réalisateurs Cannes 2021.
Ils viennent de partout, ils ont désormais une chose en commun : la Légion Étrangère, leur
nouvelle famille. Mon Légionnaire raconte leurs histoires : celle de ces femmes qui luttent
pour garder leur amour bien vivant, celle de ces hommes qui se battent pour la France, celle
de ces couples qui se construisent en territoire hostile
Rachel Lang est née en 1984 à Strasbourg. Après des études de philosophie à l'université
Marc Bloch de Strasbourg, elle intègre l'Institut des arts de diffusion (IAD) à Louvain-la-
Neuve (Belgique).
Elle reçoit en 2010 le Léopard d'argent du festival de Locarno avec son film de fin d'étude
Pour toi je ferai bataille. Celui-ci est sélectionné dans plus de 50 festivals internationaux.
Son deuxième court-métrage, Les navets blancs empêchent de dormir, remporte le prix
Ingmar Bergman à Uppsala et le Swann d'or du festival de Cabourg en 2014.
Baden Baden, son premier long-métrage, est sélectionné à Berlin en 2016 puis au Festival
D’Angers.
En 2018, le scénario de son film Mon légionnaire obtient une aide à la création de la
Fondation Gan pour le cinéma. Le film est sélectionné en clôture de la Quinzaine des
Réalisateurs à Cannes en 2021.
4
Vendredi 24 septembre
18h, en avant-première
BURNING CASABLANCA (ZANKA CONTACT) – Ismaël El Iraki
(2020 – Maroc/Belgique/France – 2h – VO stf.)
Image : Benjamin Rufi. Son : Fabrice Osinski, Frédéric Meert, Ingrid Simon, Manu de Boissieu.
Montage : Camille Mouton. Musique : Alexandre Tartière, Neyl Nejjai.
Avec : Khansa Batma, Ahmed Hammoud, Saïd Bey, Abderrahmane Oubihem, Mourad
Zaoui, Fatima Attif.
Production : Barney Productions, Mont-Fleuri Productions, Velvet Films, avec le Centre
Cinématographique Marocain, le CNC – Cinémas du Monde, le CCA, l’OIF, le Tax Shelter BNP
Paribas Fortis Film Fund. Distribution France : Ufo Distribution (sortie le 3 novembre 2021)
Prix d’interprétation féminine au Festival de Venise Orizzonti 2020, Grand Prix Festival
international du premier film d’Annonay 2021.
Dans un Casablanca déjanté́, la passion brûlante de Larsen le rocker en peau de serpent et
de Rajae l’Amazone des rues met le feu à un Maroc inattendu dans cette histoire d’amour,
de trauma et de rock n’roll.
Ismaël El Iraki est né en 1983, il vit et travaille entre Casablanca et Paris, où il a étudié la
réalisation à la Fémis. Ses films courts remarqués (Prix du Short Film Corner à Cannes, Prix
Attention Talent et Mention spéciale du jury à Clermont-Ferrand) inventent un style de film
de genre d’auteur relocalisé sur les terres de son Maroc natal. Passionné de musique live,
Ismaël a fondé une société de captation de concerts à Paris et a produit des photos pour des
groupes de musique ainsi qu’une installation vidéo pour la Mostra de Venise. Zanka Contact
est son premier long métrage.
5
Vendredi 24 septembre
20h30, en avant-première
LE MILIEU DE L’HORIZON – Delphine Lehericey, en sa présence
(2019– Suisse/Belgique – 1h32)
Scénario : Joanne Giger, Delphine Lehericey d’après l’oeuvre de Roland Buti (éditions Zoé).
Image : Christophe Beaucarne. Son : François Musy, Franco Piscopo. Montage : Emilie
Morier. Musique : Nicolas Rabaeus. Avec : Laetitia Casta, Luc Bruchez, Thibaut Evrard,
Clémence Poésy, Fred Hotier, Patrick Descamps. Production : Box Productions, Entre Chien
et Loup, Kino Oko, RTS Radio Télévision Suisse, RTBF, VOO-BeTV, Teleclub, avec l’Office
fédéral de la Culture, Cinéform et le soutien de la Loterie romande, Fonds culturel de
Suissimage, le CCA, la Région de Bruxelles-Capitale et le Tax Shelter.
Distribution France : Outplay Films (sortie : le 20 octobre 2021).
Meilleur film et Meilleur Scénario aux Prix du Cinéma suisse 2020.
La sécheresse de 1976. Sous le soleil implacable de cet été, Gus quitte l’enfance. La nature se
désagrège, les sentiments s’exacerbent, le noyau familial éclate : tout craque et se fissure
jusqu’à ce que l’impensable arrive. Les orages tant espérés balaieront une campagne
épuisée et emporteront un monde avec eux.
Née à Neuchatel (Suisse) en 1975, Delphine Lehericey est une réalisatrice, metteure en
scène et comédienne suisse installée en Belgique. Elle a étudié les Arts du Spectacle à
l’Université Paris X-Nanterre. Durant dix ans, elle joue et participe à plusieurs créations
scéniques, puis se forme en tant que vidéaste, elle organise et participe à des stages de
scénographie et de direction d’acteurs.
En 2007, elle réalise un moyen métrage, Comme à Ostende (Festival de Locarno, Cinéastes
du Présent). En 2009, elle co-réalise le documentaire sur le football Les Arbitres avec les
producteurs de l’émission Strip-Tease (également sélectionné au Festival de Locarno), puis
un autre documentaire en 2011 sur le designer Jean-Paul Lespagnard, Mode in Belgium. En
2013, son premier long métrage Puppylove, avec Solène Rigot et Vincent Pérez, est en
compétition au Festival de San Sebastian. Elle y revient en 2019 avec Le Milieu de l’horizon,
dans la section New Directors. Ce film est lauréat du Prix du cinéma suisse 2020 dans deux
catégories (Meilleur Film de fiction et Meilleur scénario).
6
Samedi 25 septembre
16h, en avant-première
LA VOIE NORMALE – Erige Sehiri
(2018 – Tunisie/France/Qatar/Suisse – documentaire – 1h14 – VO stf.)
Image : Aissa Amine, Erige Sehiri, Ikbal Arafa, Hassene Amri, Ahmed Mourad Khanfir. Son :
Aymen Toumi, Karim Guemira, Pascal Jacquet, Martin Stricker, Mohamed Nouri Lassoued.
Montage : Katja Dringenberg, Hafedh Laaridhi, Ghalya Lacroix. Musique : Omar Aloulou.
Production : Akka Films, Les Films de Zayna, Nomadis Images, Al Jazeera Documentary, avec
le support de Doha Film Institute. Distribution France : Mission Distribution (sortie : 13
octobre 2021).
Sélectionné à Visions du Réel 2018, JCC 2018, IDFA 2018, Meilleur documentaire Festival du
film arabe de Fameck 2019, Meilleur documentaire Festival du film tunisien 2019, Mention
du Jury Cinemed 2019.
Après la révolution tunisienne, cinq cheminots sont affectés à la ligne n° 1. Ils la surnomment
"la voie normale" car c’est la première voie ferrée du pays et la seule construite selon les
normes internationales. C’est aussi la plus délaissée du réseau, et rien ne s’y passe jamais
comme prévu. Portrait croisé de cheminots tunisiens, La Voie Normale est un road-movie
poétique et social sur le travail comme métaphore d’une société́ en mutation.
D’origine tunisienne, Erige Sehiri est née en France en 1982. À dix-neuf ans elle quitte la
banlieue de Lyon pour étudier au Canada. Après une licence en administration des affaires,
elle intègre une radio montréalaise comme chargée de projet et se forme en réalisation
documentaire. De retour en France, elle réalise plusieurs courts métrages documentaires
pour la télévision et travaille régulièrement depuis Jérusalem comme journaliste
indépendante pour les chaînes françaises.
En 2012, elle réalise un documentaire de création Le Facebook de mon père et participe au
projet collectif Albums de Famille, Prix coup de coeur Cinemed 2012. En 2013, elle co-fonde
le média tunisien Inkyfada et produit plusieurs documentaires pour la télévision. Son
premier long métrage La Voie normale a été sélectionné à Visions du Réel 2018.
7
Samedi 25 septembre
18h, en avant-première
TRAVERSER – Joël Akafou
(2020 – Burkina Faso/Belgique/France – documentaire – 1h12 – VO stf.)
Scénario : Joël Akafou, Mathieu Akafou. Image : Joël Akafou, Matteo Tortone. Son : Joël
Akafou, Corneille Houssou. Montage : Jeanne Oberson. Avec : Inza Junior Touré (Bourgeois),
Kader Keita, Michelle Bawa, Loulou Bawa.
Production : VraiVrai Films, Les films du Djabadjah, Dancing Dogs Productions, RTBF,
TV5MONDE, CNC, Région Nouvelle-Aquitaine, Africadoc, Fonds Jeune Création Francophone,
Fonds Image de la Francophonie (OIF). Distribution France : Vraivrai Films (sortie le 15
décembre 2021).
Sélectionné au Festival de Berlin 2020, à Visions du Réel 2020, à Lussas 2020, Grand Prix
Janine Bazin Festival Entrevues Belfort 2020.
Il a survécu à la traversée. Venant de Côte d’Ivoire, il vit maintenant en Italie. Mais il rêve de
la France et est prêt à tout faire pour s’y rendre.
Joël Akafou est originaire de Côte d’Ivoire et diplômé d’un master en réalisation à l’Institut
Supérieur de l’Image et du Son de Ouagadougou.
En 2016, son film Nourah a été sélectionné dans plusieurs festivals africains reconnus. Il
réalise ensuite Vivre riche, un documentaire primé à Visions du Réel en 2017 et sélectionné
en France au Festival du cinéma de Brive.
Traverser est son premier long métrage documentaire, sélectionné au Festival de Berlin
2020 et Grand Prix Janine Bazin au Festival Entrevues de Belfort 2020.
8
Samedi 25 septembre
20h, en avant-première
L’ENNEMI – Stephan Streker, en sa présence
(2020 – Belgique/France/Luxembourg – 1h44 – VO stf.)
Image : Leo Lefèvre. Musique : Marcelo Zarvos. Avec : Jérémie Renier, Alma Jodorowsky,
Emmanuelle Bercot, Félix Maritaud, Zacharie Chasseriaud, Sam Louwyck, Peter Van den
Begin, Jeroen Perceval. Production : Daylight Films (BE) / BAC Cinema (LUX) / Formosa (FR),
Libellule Films, Polaris Film Production & Finance, Czar Film & Finance, avec le CCA, le VAF,
Screen Brussels. Distribution France : Alba Distribution (Sortie : début 2022).
En compétition au Festival du film francophone d’Angoulême 2020, Festival de Gand 2020.
Festival du film policier de Reims 2021.
Un célèbre homme politique est accusé d’avoir tué son épouse retrouvée morte, une nuit,
dans une chambre d’hôtel en bord de mer. Est-il coupable ou innocent ? Personne ne le sait.
Et peut-être lui non plus.
Stephan Streker est né en 1964 à Bruxelles. Passionné de cinéma, il est d’abord devenu
journaliste dans le but de rencontrer les gens qu’il admire le plus au monde : les cinéastes. Il
a ainsi publié de nombreuses interviews-fleuves dans la presse belge, alors qu'il était encore
étudiant en journalisme à l'Université libre de Bruxelles. Il est critique de cinéma pour la
radio et la presse écrite, ainsi que photographe (photos d’art, de presse, portraits), réalisant
de nombreuses pochettes de disques.
En 1993, il écrit et réalise son premier court métrage, Shadow Boxing, et en 1996 Mathilde,
la femme de Pierre. Tourné en « guerilla » avec quelques copains à Los Angeles, Michael
Blanco (2004) est son premier long métrage. Dans Le Monde nous appartient (2013), il
dirige Vincent Rottiers, Olivier Gourmet et Reda Kateb. Noces (2017), succès public et
critique, a été distribué sur plus de 25 pays et sélectionné dans plus de 50 Festivals
internationaux, y remportant une quinzaine de prix. Il a aussi été nommé aux César 2018
comme "Meilleur Film Etranger".
Outre son activité de cinéaste, Stephan Streker est consultant football, notamment pour
tous les matches des Diables Rouges (l’équipe nationale belge) et le talk-show
hebdomadaire La Tribune pour la RTBF.
9
Dimanche 26 septembre
15h - Quatre courts métrages
NIGHT SHIFT – Yordan Petkov & Eddy Schwartz, en présence d’E. Schwartz
(2020 – Bulgarie/Belgique/France – 29 min – VO stf.)
Avec : Hristo Petkov, Alexander Evgeniev, Ivo Krustev, Petar Toskov, Bilyana Kasakova.
Production : Bazuka Productions, White Boat Pictures, Black Boat Pictures, CCA, Arte.
En compétition au Festival de Clermont-Ferrand 2021. Meilleur film bulgare In the Palace
International Short film festival. Meilleur court métrage Festival de Burgas. Golden Rose Film
Festival, Prix de la Critique.
Anton vit seul et sans argent, comme beaucoup d’autres Bulgares depuis la chute du
communisme. Un jour, il accepte un travail dans une mine de charbon clandestine, mais son
employeur le force bientôt à couvrir un grave accident.
AVANT QUE LES LUMIERES S’ETEIGNENT – Wilmarc Val, en sa présence
(2021 – France – 16 min.)
Image : Paul Morin. Son : Nicolas Boyer. Avec : Raphael Thiery, Bernard Pinet, Léna Repetto,
Rebecca Pauly. Production : Les Steppes Productions, avec le soutien de Canal 32, Les
Enfants de la lune, le réseau des Télévisions du Grand Est.
Claude, un vieux forain, s’accroche à son manège qui représente les plus belles années de sa
vie. Au fil du temps, les gens qui l’entourent et les pièces de son attraction disparaissent.
Par un soir d’été, une petite fille, Emma, vient lui demander des tours de manège. Atteinte
d’une maladie génétique qui l’empêche de vivre à la lumière du soleil, Emma est interdite de
sortie en journée. Pour l’un comme pour l’autre, l’ennemi est le temps qui passe. Tandis que
Claude essaye de l’arrêter, Emma veut en profiter et vivre pleinement chaque instant.
407 JOU – Eléonore Coyette
(2020 – Haïti/Belgique – animation – 7 min.)
Création des marionnettes : Paul Junior Casimir, Pauline Lecarpentrier. Musique : Gardy
Girault-Bonafide. Voix-off : Léo Jean-Baptiste, Farid Sauvignon.
Production : Lakah Productions, Bureau des Droits Humains en Haïti.
Prix du meilleur court-métrage FIFAC 2020 – Guyane, Prix UCA des étudiants Traces de vie
2020, Grand Prix du Jury Saint-Louis docs 2020, Prix MEDIA du meilleur documentaire -
Nouveaux Regards Film Festival 2021 Guadeloupe.
Le film brosse le portrait du marionnettiste haïtien Paul Junior Casimir plus connu sous le
nom de "Lintho". Alors qu’il mène tranquillement sa carrière, l’artiste s’attire les jalousies de
son entourage et se fait arrêter arbitrairement alors qu’il proclame son innocence. Il passera
407 jours en prison sans motif valable.
10
BRAVE – Wilmarc Val, en sa présence
(2021 – Haïti/France – 26 min. – VO stf.)
Production : Ysé Producitons, CNC, France Télévisions. Distribution : Manifest.
Marie-Ange Telisma, française d'origine haïtienne, retourne à Dessalines, sa ville natale, pour
invoquer "Brave", l'esprit Vodou qui, "dansait dans la tête" de sa mère Clairisna.
Eddy Schwartz et Yordan Petkov ont collaboré sur divers courts métrages, documentaires et
publicités. Leur dernier court métrage, Auf Wiedersehen (2015), a été projeté dans plus de
20 festivals, remportant le Prix du meilleur court métrage Festival international du film de
Varsovie.
Night Shift, leur deuxième court métrage de fiction, a été sélectionné au Festival de
Clermont-Ferrand 2021.
Ils développent actuellement leur premier long métrage, Giyur, soutenu par une bourse de
développement du Centre national du film bulgare.
Né le 30 octobre 1987 à Dessalines, commune de Haïti, Wilmarc Val arrive en France à l'âge
de 4 ans. Très tôt, il se passionne pour l'astronomie, la littérature et le cinéma. Il intègre en
2007 l'École des Médias, filière de l'Institut Supérieur de Formation Journalistique (ISFJ) dont
il sera diplômé en 2010. Trouvant sa vocation dans le cinéma, il obtient une licence Arts
Cinématographiques et Audiovisuels à l'Université Paris-Est Marne la Vallée en 2012. Il a
réalisé 6 courts-métrages autoproduits entre 2010 et 2017 dont Mes Derniers jours heureux
pour lequel il obtient le prix du meilleur scénario au festival Génération Court et Poussières
d'étoiles tourné en 2012 à L'Opéra Comique de Paris. Le film a été projeté dans une
douzaine de festivals en France et à l'étranger. En 2020, il réalise deux courts métrages avec
deux productions indépendantes, l’un en France l’autre en Haïti. Il écrit avec Olivier Torres
son premier long métrage sur le thème du vaudou.
Eléonore Coyette est une réalisatrice belge née en 1988. Captivée par les images, les
lumières, les couleurs, les rencontres et l'émotion, elle s'est penchée sur le pouvoir, souvent
banalisé, des médias et plus largement de l'image animée. En effet, la relation à soi est
complexe. Elle l'est d'autant plus lorsqu'une caméra s'interpose. Une confiance doit alors
résider entre celui qui regarde et celui qui est regardé. Suite à son cursus en réalisation
cinématographique, radiophonique et télévisuelle à l’Institut des Arts de Diffusion, Eléonore
s’est spécialisée dans l’exploration du format court tel que les clips musicaux, les portraits
d’artistes, les captations de concerts, les aftermovies, ou encore les courts-métrages qu’elle
écrit et réalise, notamment en Haïti.
Elle a aussi réalisé le documentaire Trois feuilles, coréalisé avec Sephora Monteau,
sélectionné en compétition au Festival de films de femmes de Créteil 2021.
11
Dimanche 26 septembre
17h : en présence de Mweze Ngangura
MWEZE – David-Pierre Fila, en sa présence
(2021 – RDC/France/Congo – 1h20)
Image et Son : David-Pierre Fila. Montage : Catherine Mantion & David-Pierre Fila.
Production : Les Films Bantu, Sol’ oeil Films, Gamboa & Gamboa Lda, la Fondation ARIG, avec
la participation de TV5MONDE.
Le portrait de Mweze Ngangura, cinéaste congolais majeur (né le 7 octobre 1950 à Bukavu),
filmé à Kinshasa, Ouaga, Uccle et Bruxelles. Un portrait, conçu à partir de collages et de
surimpressions sonores. A travers ses films documentaires et de fiction Kin Kiesse ou les
joies douces et amères de Kinshasa la belle, La Vie est belle coréalisé avec Benoît Lamy en
1986, Changa Changa, Le général Tombeur, Le Roi, la vache et le bananier. Et ses longs
métrages Pièces d’Identités, Les habits neufs du Gouverneur. Il est aussi un amoureux de la
rumba, de cette danse et de cette musique qui nous ressemble.
David-Pierre Fila, né le 18 juin 1954 à Brazzaville est un réalisateur franco-congolais.
Après des études secondaires en Normandie, il devient masseur kinésithérapeute en 1976 tout en étant
aussi titulaire d’un DEA en anthropologie de l’École des hautes études en sciences sociales.
Il travaille comme photographe de mode, pour Guerlain, Madame Grès, Hermès et Lanvin.
Correspondant de l’agence de photo Gamma en Afrique centrale, il obtient en 1987 une bourse
UNESCO pour suivre un stage de cadreur auprès du département d'études de cinéma à l'Institut des
hautes études supérieures de la cinématographie de Moscou.
Il tourne son premier court métrage en Centrafrique : Letero (le Masque du sorcier). Le film, qui relate
l’histoire d’un jeune homme qui doit prendre la charge de gardien du Masque à la mort de son père, est
sélectionné au Fespaco.
En 1989, il réalise Le dernier des Babingas et obtient le Prix du film sur l’environnement, et le Prix
Okoemedia au Fespaco. Il participe aussi au Festival de Cannes dans la section « Perspectives du
cinéma français » et reçoit le Prix du meilleur documentaire à « Vues d’Afrique » en 1991.
En 1991, Tala Tala, est aussi primé au Fespaco. C'est un documentaire tourné au coeur de l'Afrique
sous forme poétique. Le personnage central se promène entre Ouesso et Brazzaville, sur le fleuve
Oubangui, le fleuve Congo...En 1993, il signe la fiction Le Paradis qui retrace l'histoire d’un bourgeois
africain, qui s’éloigne de sa culture, dans lequel joue Mweze Ngangura.
En 1993, il crée Les Films Bantous Communications, au Congo Brazzaville. Et réalise une série de
courts métrages Sahara (1995) La même année, il réalise son premier long métrage Matanga, qui traite
du sida. Puis Dakar Blues en 1997.
En 2005, il expose à la Biennale de la photo de Bamako Les Derniers Forestiers. Avec le Centre
culturel français de Bujumbura il anime durant trois mois un atelier « journalistes culturels » au Burundi.
Entre 2007 et 2009, il intervient dans un séminaire « Cinéma d’Afrique et de la diaspora » à l’École des
hautes études en sciences sociales. En 2009, il réalise le long métrage Zao. En 2011, il crée le collectif
Bantous Productions, au Congo Brazzaville. La Forêt, documentaire de 23 minutes, est sélectionné au
Festival de Clermont-Ferrand 2012. Ses derniers documentaires ont été présentés à la Quinzaine du
cinéma francophone : Sur les chemins de la rumba (2015) et Le Sapeur (2019).
12
Dimanche 26 septembre
19h, en avant-première
LE CHEMIN DU BONHEUR – Nicolas Steil, en sa présence
(2021 – Luxembourg/Belgique/France – 1h55 – VO stf.)
Scénario : Michel Fessler et Henri Roanne-Rosenblatt avec la collaboration de Nicolas Steil,
d’après le roman de Henri Roanne Le cinéma de Saül Birnbaum. Image : Pierre Milon. Son :
Alain Goniva, Nicolas Leroy, Michel Schillings. Montage : Damien Keyeux . Musique : Kyan
Bayani. Avec : Simon Abkarian, Pascale Arbillot, Django Schrevens, André Jung, Michel
Vuillermoz de la Comédie Française, Eric Caravaca, Helena Noguerra, Roxane Duran, Tania
Gabarski, Nathalie Laroche, Raoul Schlechter, Mathilda May et Brigitte Fossey. Production :
Iris Productions, Iris Films, Tu vas voir, RTBF, VOO-BeTV, Belga Productions et Tax Shelter,
Belga Films Fund, avec le Film Fund Luxembourg, Wallimage et Screen Brussels. Distribution
France : Rézo Films (sortie non datée)
En compétition au Festival du film francophone d’Angoulême 2021.
Saül Birnbaum est un enfant caché, un de ceux qui à l’âge de 6 ans a dû être séparé de ses
parents pour échapper à la Shoah et envoyé par un Kindertransport à l’étranger, de Vienne à
Bruxelles.
En 1986, Saül est sur la voie de la résilience, il réinvente sa vie, il tente de la réenchanter, il a
ouvert un Delicatessen qui ne ressemble à aucun autre, où le 7ième Art triomphe tous les
jours sur la scène de ce restaurant en représentation permanente. Avec Joakin, son protégé,
un jeune réalisateur chilien qui a fui Pinochet, ils décident d’écrire l’histoire de l’enfance de
Saül et d’en faire un film, ce qui leur permettra à tous deux de « guérir » un peu plus.
Mais voilà que l’amour frappe à sa porte et le confronte à son passé.
Né le 2 janvier 1961, Nicolas Steil est un producteur et réalisateur luxembourgeois.
Il a travaillé comme journaliste de la presse écrite avant de s'orienter vers le cinéma avec la fondation,
en 1986, de la société Iris Productions. Il joue un rôle important dans le développement de l'industrie
cinématographique au Luxembourg, via Iris Group, qui défend un cinéma porteur de sens et ouvert sur
le monde. Depuis 1986, il a coproduit plus de cent films européens.
Il a produit et réalisé son premier long métrage Réfractaire, sorti en 2009.
13
Lundi 27 septembre
18h, en avant-première
RETOURNER A SÖLÖZ – Serge Avédikian, en sa présence
(2020 – Arménie/France – 1h05 – VO stf.)
Image : Richard Copans, Serge Avédikian, Erhan Arik. Montage : Philippe Vallois. Production :
Les Films d’ici, Studio Orlando. Distribution France : Saint-André-des-Arts. (sortie en
novembre 2021).
Quatre fois, en trois décennies, le réalisateur et comédien Serge Avédikian est retourné à
Sölöz, le village de ses grands-parents situé à 170 km au sud d’Istanbul.
Au long de ses retours successifs de 1987 à 2019, il a tiré de cette expérience un film
puissant sur les thèmes de l’identité, la vérité historique et la réconciliation, afin d’exprimer
un sujet qui lui tient à coeur depuis longtemps, le destin du peuple dont il est issu.
C’est le visage de la Turquie d’aujourd’hui que révèle le film au travers des liens tissés avec la
population du village de ses ancêtres.
Serge Avedikian est né à Erevan en Arménie Soviétique le 1er décembre 1955. Il débarque en
France à l’âge de quinze ans, parlant à peine le Français. Au collège, ce passionné de football
s'éprend du théâtre. Entre 1972 et 1976, l’apprentissage au conservatoire de Meudon
pendant trois ans l'invite à poursuivre au conservatoire de Paris en tant qu’auditeur libre.
En 1976, il crée la compagnie Théâtre de la Fenêtre.
Il débute au cinéma en Christian Ranucci du Pull-over rouge de Michel Drach (1979) et en
paysan troublé par un soldat allemand de Nous étions un seul homme de Philippe Vallois
(1979). Parmi sa foisonnante filmographie, on peut citer L'orchestre rouge de Jacques
Rouffio, (1989) et des oeuvres engagées telles L'aube de Miklos Jancso, (1985), Halteroflic de
Vallois, (1983), La Diagonale du fou de Richard Dembo, (1984), Le Trésor des îles chiennes
de F.J Ossang, (1990).
Il reste un visage clé des oeuvres travaillant la mémoire arménienne avec Mayrig d'Henri
Verneuil (1991), Aram de Robert Kechichian (2002), Le voyage en Arménie (2006), L'armée
du crime (2009) et Une histoire de fou (2015) de Robert Guédiguian.
En tant que réalisateur, il propose une oeuvre dense, composée de documentaires de
créations, des courts métrages de fiction et de peintures animées.
En 2007, il signe son premier long métrage Nous avons bu la même eau. Le retour au village
de son grand-père, en Turquie d’aujourd’hui, entre passé et avenir. En 2010, il obtient la
Palme d’Or du court-métrage à Cannes, pour son film d’animation Chienne d'histoire.
En 2014, il réalise et interprète le rôle-titre du film Le scandale Paradjanov, sur la vie et
l’oeuvre du cinéaste Sergeï Paradjanov. Puis en 2016 Celui qu'on attendait, une comédie
tendre et baroque, avec Patrick Chesnais dans le rôle principal. Outre ses rôles au théâtre, il
prépare actuellement la réalisation d’un long-métrage de fiction, Dernier round à Istanbul.
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Lundi 27 septembre
20h, en avant-première
AYA – Simon Coulibaly Gillard, en sa présence
(2021 – Belgique/France/Côte d’Ivoire – 1h30 – VO stf.)
Image & son : Simon Coulibaly Gillard. Montage image : Marie-Hélène Mora, Bertrand
Conard. Montage son : Clément Chauvelle. Avec : Marie-Josée Kokora, Patricia Egnabayou
et Junior Asse. Production : Michigan Films, Kidam, RTBF, Dérives, Canal + Afrique, Shelter
Prod, avec l’aide du CCA, de la Coopération belge au développement, de France 2, du Tex
Shelter du gouvernement fédéral belge, de la Sabam.
Sélectionné à L’ACID Cannes 2021.
Aya grandit avec sa mère sur l’île de Lahou. Joyeuse et insouciante, elle aime cueillir des noix
de coco et dormir sur le sable. Pourtant, son paradis est voué à disparaitre sous les eaux.
Alors que les vagues menacent sa maison, Aya fait un choix : la mer peut bien monter, elle
ne quittera pas son île.
Simon Coulibaly Gillard est né à Kostenets, un village proche de Sofia en Bulgarie. Il est
adopté à un jeune âge par un couple de bretons. Après cinq années d’études scientifiques
(ingénierie physique) entre la Bretagne et Paris, il coupe définitivement les ponts avec sa
famille et le terroir Breton. En 2008, un épisode de vie Romaine le conduit à l’achat de sa
première caméra et par suite il emménage à Bruxelles pour y suivre un master en réalisation
cinématographique (Insas).
En 2013, son premier documentaire Anima est sélectionné dans de nombreux festivals,
notamment au FID Marseille, au Zinebi (Bilbao) ou encore à Filmer A Tout Prix (Bruxelles). En
2014,’Yaar’, ce film voyage dans plus de 60 festivals à travers le monde et remporte près de
20 prix et mention dont celui du meilleur court métrage documentaire au festival Dei Popoli
à Florence et le Prix de la meilleure photographie au FIFF de Namur. En 2017, Boli Bana
complète la trilogie de courts métrages documentaires. Aya est son premier long métrage,
sélectionné par l’ACID au Festival de Cannes 2021.
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Mardi 28 septembre
18h, en avant-première
LA MAISON BLEUE – Hamedine Kane, en sa présence
(2020 – Belgique/Sénégal/Cameroun – 55 min. – VO stf.)
Image et son : Hamedine Kane. Montage : Roberto Ayllon. Production : Tândor productions
ASBL, Tândor Films, Groupe Lydel Com, Gsra, Vraivrai Films. Distribution : Paradocs asbl.
Primé au Festival Millenium 2021.
À travers le portrait intimiste d’Alpha, ami d’enfance du réalisateur, "La Maison Bleue" met
en lumière les problématiques de ces oubliettes que sont les camps de migrants européens.
Territoires d’exceptions où surgissent des tentatives de résistance comme celles mises en
place par Alpha dans son projet d’habitat atelier, lieu où se construit une poétique de la
relation qui défie la désolation des corps et la violence du politique, au coeur de "La Jungle",
un camp pour réfugiés à Calais. C’est un voyage entre deux parcours, entre deux mondes, un
voyage pour faire face, pour en finir avec la fuite.
Hamedine Kane (1983) est un artiste et réalisateur sénégalais, mauritanien. Il vit et travaille
entre Bruxelles et Dakar.
Les dernières oeuvres de Kane ont été exposées à la dernière Biennale Dak’art sous la
direction de Simon Nji-ami, à la foire d’art africain contemporain 1:54 à Londres en 2017 et à
la Documenta 14 : « Every Time A Ear Di Sound » organisée par Bonaventure Soh Bejeng
Ndikung, Elena Agudio et Marcus Gammel.
En 2018, son travail a fait l’objet d’une exposition personnelle à Mumbai à la Clark House
Initiative, commandée par Sumesh Sharma avec qui il a poursuivi une collaboration au
Showroom de Londres. En 2018, Kane a également exposé à la FIAC et à la Colonie barée à
Paris. En 2019, il participe à la Triennale d’architecture d’Oslo et à la Biennale Guetto de
Port-au-Prince en Haïti, au Parcours 8 à Dakar et à la VIe Biennale de Lubumbashi.
En 2020, Kane a participé à la Biennale de Taipei, à la Biennale de Casablanca et à diverses
expositions dans le cadre de la saison Africa2020 en France.
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Mardi 28 septembre
20h, en avant-première
JUSTE UN MOUVEMENT – Vincent Meessen, en sa présence
(2021 – Belgique/France – 1h48 – VO stf.)
Image : Vincent Pinckaers. Montage : Simon Arazi. Son et design sonore : Laszlo Umbreit.
Mixage : Rémi Gérard. Étalonnage : Miléna Trivier. Direction musicale : Wouter
Vandenabeele. Production : Jubilee, Thank You & Good Night Productions, Spectre
Productions, CBA – Centre de l’Audiovisuel à Bruxelles, Magellan Films, avec le soutien du
CCA, VAF, Service public francophone bruxellois, CNAP-Image/Mouvement, Centre
Pompidou, Mu.ZEE, 34a Bienal de São Paulo Art et Recherche, Région Bretagne, Argos
Centre for audiovisual arts Belgium, et Tax Shelter.
Sélectionné au Festival de Berlin 2021, FID Marseille 2021.
« Omar est mort ! » Une voix crie ces mots à Dakar, le 11 mai 1973. L’aîné de la famille
Blondin Diop, jeune philosophe militant, beau parleur maoïste dans La Chinoise de Jean-Luc
Godard, se serait suicidé dans sa cellule de la prison de l’île de Gorée. Sa famille et ses amis
n’en croient rien et exigent que toute la lumière soit faite sur ce crime politique. Un fantôme
rôde dans la capitale sénégalaise en ébullition.
Juste un Mouvement est une adaptation libre de La Chinoise, le film de Jean-Luc Godard
tourné en 1967 à Paris. Resituant ses rôles et personnages cinquante ans plus tard à Dakar,
et actualisant son intrigue, cette nouvelle version offre une méditation sur la relation entre
politique, justice et mémoire. Bien qu’il ne soit plus vivant, Omar Blondin Diop, le seul
étudiant véritablement maoïste dans le film original, devient désormais le personnage clé.
Vincent Meessen est né à Baltimore, aux États-Unis, en 1971, et vit et travaille à Bruxelles.
Son travail artistique et filmique est tissé à partir d’une constellation de figures, de gestes et
de signes qui entretiennent une relation polémique et sensible avec l’écriture de l’Histoire et
l’occidentalisation des imaginaires.
Ses films ont été projetés dans de nombreux musées et centres d’art dont le Centre
Pompidou (Paris), HKW (Berlin), MUMOK (Vienne), Museo Reina Sofia (Madrid), dans des
festivals de films tels que IFFR (Rotterdam), IDFA (Amsterdam), Oberhausen International
Short Film Festival, Art of the Real (New York, Séoul), FID (Marseille) et FESPACO
(Ouagadougou). Des expositions individuelles ont été accueillies à Montréal, Toronto, Paris,
Bâle, Bruxelles, Mexico, Amsterdam. Vincent Meessen a représenté la Belgique à la 56e
Biennale de Venise avec Personne et les autres, une exposition collective avec dix artistes
invités venus des quatre continents. Parmi les autres participations récentes à des Biennales,
on peut citer en autres… Chicago Architecture Biennial, (2019); Généalogies futures, récits
depuis l’Équateur, Biennale de Lubumbashi (2019); Proregress, 12th Shanghai Biennale
(2018-2019); Printemps de septembre, Toulouse (2016, 2018) et Gestures and Archives of the
Present, Genealogies of the Future, Taipei Biennale (2016).
Vincent Meessen est membre de Jubilee - platform for research and artistic production.
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Mercredi 29 septembre
18h, en avant-première
MARCHER SUR L’EAU – Aïssa Maïga
(2021 – France/Niger/Belgique – 1h29 – VO stf. – 1er film)
Scénario : Ariane Kirtley et Aissa Maïga D’après une idée originale proposée par Guy
Lagache. Image : Rousslan Dion. Son : Matthieu Mangematin. Montage : Isabelle Devinck,
Linda Attab Apenouvon. Musique originale : Uèle Lamore.
Production : Bonne Pioche Cinéma et Echo studio, France 3 Cinéma, Panache Productions et
La compagnie cinématographique, avec la participation de OCS, France Télévisions, BeTV, en
association avec Amman Imman, Cinémage 14. Avec le soutien de La SACEM, le CNC,
FAMAE, la société Astelia, le Fond des Célestins et Proarti.
Distribution France : Les Films du Losange. (sortie le 10 novembre 2021).
Festival de Cannes 2021.
Au nord du Niger, le village de Tatiste, victime du réchauffement climatique, se bat pour
avoir accès à l’eau. Chaque jour, Houlaye quatorze ans, comme d’autres jeunes, marche des
kilomètres pour aller puiser l’eau, essentielle à la vie du village. Cette tâche quotidienne les
empêche, entre autres, d’être assidus à l’école. L’absence d’eau pousse également les
adultes à quitter leur famille chaque année pour aller chercher au-delà des frontières les
ressources nécessaires à leur survie.
Pourtant, cette région recouvre dans son sous-sol un lac aquifère de plusieurs milliers de
kilomètres carrés. Or, il suffirait d’un forage pour apporter l’eau tant convoitée au centre du
village et offrir à tous une vie meilleure.
Aïssa Maïga est une comédienne française révélée au public avec son rôle dans Les Poupées
russes de Cédric Klapisch. Elle est ensuite nommée au César comme meilleur espoir féminin
pour son rôle dans Bamako d’Abderrahmane Sissako. Elle est remarquée dans des comédies
comme Il a déjà tes yeux ou Bienvenue à Marly Gomont, ou dans des drames intimistes
tournés en langues étrangères. Elle a coréalisé avec Isabelle Simeoni pour la télévision
(Canal Plus) Regard Noir, un road movie documentaire tourné au Brésil, aux Etats-Unis et en
France sur la place des femmes noires dans les fictions et les solutions pour l’inclusion de
tous les talents.
Marcher sur l’eau est son premier long métrage documentaire, sélectionné en sélection
officielle Cannes 2021, dans la section dédiée au climat.
18
Mercredi 29 septembre
20h, en avant-première
Un monde – Laura Wandel, en sa présence
(2021 – Belgique – 1h13)
Scénario : Laura Wandel. Image ; Frédéric Noirhomme. Son : Thomas Grimm-Landsberg.
Montage image : Nicolas Rumpl. Montage son : David Vranken. Avec : Maya Venderbeque,
Günter Duret, Karim Leklou, Laura Verlinden, Sofia Leboutte.
Production : Dragons Films Productions, Lunanime, avec l’aide du CCA, du VAF, de Voo-BeTV,
Proximus, Wallimage et Tax Shelter du Gouvernement fédéral belge. Distribution France :
Tandem (sortie le 6 octobre 2021).
Prix Fipresci Un Certain Regard - Festival de Cannes 2021. Sélectionné à San Sebastian 2021.
Nora entre en primaire lorsqu’elle est confrontée au harcèlement dont son grand frère Abel
est victime. Tiraillée entre son père qui l’incite à réagir, son besoin de s’intégrer et son frère
qui lui demande de garder le silence, Nora se trouve prise dans un terrible conflit de loyauté.
Une plongée immersive, à hauteur d’enfant, dans le monde de l’école.
Laura Wandel est née en 1984. Après des études de réalisation à l’IAD, elle accompagne son
film de fin d’études Murs dans différents festivals internationaux. Elle réalise ensuite deux
courts métrages : O négatif et Les Corps étrangers, qui sera récompensé au Festival de
Cannes 2014.
Un monde est son premier long métrage de fiction.
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Calendrier
Jeudi 23 septembre
20h, en avant-première : MON LEGIONNAIRE de Rachel Lang, en sa présence
Vendredi 24 septembre.
18h, en avant-première : BURNING CASABLANCA (ZANKA CONTACT) d’Ismaël El Iraki
20h30, en avant-première : LE MILIEU DE L’HORIZON de Delphine Lehericey, en sa présence
Samedi 25 septembre.
16h, en avant-première : LA VOIE NORMALE d’Erige Sehiri
18h, en avant-première : TRAVERSER de Joël Akafou
20h, en avant-première : L’ENNEMI de Stephan Streker, en sa présence
Dimanche 26 septembre
15h : 4 courts métrages : NIGHT SHIFT de Yordan Petkov & Eddy Schwartz. AVANT QUE LES
LUMIERES S’ETEIGNENT de Wilmarc Val. 407 JOU d’Eléonore Coyette. BRAVE de Wilmarc Val
17h : MWEZE de David-Pierre Fila, en sa présence et celle de Mweze Ngangura
19h, en avant-première : LE CHEMIN DU BONHEUR de Nicolas Steil, en sa présence
Lundi 27 septembre.
18h, en avant-première : RETOURNER A SÖLÖZ de Serge Avedikian, en sa présence
20h, en avant-première : AYA de Simon Coulibaly Gillard, en sa présence
Mardi 28 septembre.
18h, en avant-première : LA MAISON BLEUE de Hamedine Kane, en sa présence
20h, en avant-première : JUSTE UN MOUVEMENT de Vincent Meessen, en sa présence
Mercredi 29 septembre.
18h, en avant-première : MARCHER SUR L’EAU de Aïssa Maïga
20h, en avant-première : UN MONDE de Laura Wandel, en sa présence
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Le Centre Wallonie-Bruxelles/Paris
Du périphérique au consacré
Loin de constituer un mausolée qui contribuerait à la canonisation de l’héritage patrimonial
de la culture belge francophone, le Centre est un catalyseur de référence de la création
contemporaine dite belge – un espace de jonctions et d’intersections.
Au travers d’une programmation résolument désanctuarisant et transdisciplinaire, le Centre
est mandaté pour diffuser et valoriser des signatures d’artistes basé.e.s en Fédération
Wallonie- Bruxelles, dans une perspective d’optimisation de leur irradiation en France.
Il assure ainsi la promotion des talents émergents ou confirmés, du périphérique au
consacré. Il contribue à stimuler les coproductions et partenariats internationaux et à
cristalliser une attention en faveur de la scène dite belge. Le Centre dévoile, par saison, des
démarches artistiques qui attestent de l’irréductibilité́ à un dénominateur commun des
territoires poreux de création contemporaine.
Situé dans le 4e arrondissement de Paris, sa programmation se déploie sur plus de 1000 m2.
Îlot déterritorialisé, il implémente également des programmations en Hors- les-Murs en
synergie avec des institutions, opérateurs et évènements français.
Le Centre est un service décentralisé de Wallonie-Bruxelles International (WBI) : instrument
de la politique internationale menée par la Wallonie, la Fédération Wallonie- Bruxelles et la
Commission communautaire française de la Région de Bruxelles-Capitale
Quinzaine du cinéma francophone
Stéphanie Pécourt, Directrice
Louis Héliot, responsable de la programmation cinéma
Centre Wallonie-Bruxelles
46, rue Quincampoix – 75004 Paris
Métro : Châtelet-Les Halles / Rambuteau / Hôtel de Ville / Etienne Marcel.
Tarifs : 5€, 3€, Pass Festival 15 €. www.cwb.fr

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