28e Festival Cinéma Méditerranéen Montpellier
27 octobre-5 novembre 2006
7 films projetés en avant première à ne pas manquer.
Mon colonel, de Laurent Herbiet (France, 2006) Vendredi 27 oct. Corum - Berlioz 20 h 30. Projection unique en présence du réalisateur et des comédiens Robinson Stévenin, Olivier Gourmet, Cécile de France, Bruno Solo.
Mon colonel, de Laurent Herbiet ( France, 2006, 1 h 50 mn). Avec Robinson Stévenin, Olivier Gourmet, Cécile de France, Bruno Solo.
Un ancien colonel de l’OAS, Raoul Duplan, est abattu sans aucun mobile apparent d’une balle en pleine tête dans sa propriété. Des lettres anonymes laissent entendre que quatre personnes qui ont connu Duplan pendant l’été 1957, en pleine guerre d’Algérie, alors qu’il commandait la garnison de Saint-Arnaud, une ville près de Constantine, savent pourquoi il a été assassiné. Les lettres se terminent toutes par : « le Colonel est mort à Saint-Arnaud. »
Golden Door, de Emanuele Crialese (France/Italie, 2006) Samedi 28 oct. Corum - Berlioz 21 h 30. Projection unique en présence du réalisateur.
Golden Door, de Emanuele Crialese ( France/Italie, 2006, 1 h 52 mn). Avec Charlotte Gainsbourg, Vincenzo Amato, Francesco Casisa, Andrea Prodan.
Sicile, 1910. La famille Mancuso abandonne sa terre natale pour rejoindre le Nouveau monde, la terre d'Amérique.
Né à Rome en 1965, Emanuele Crialese est diplômé de la Tisch School of the Arts (New York University), département cinéma. En 1999, il réalise son premier film Once We Were Strangers, tourné à New York en langue anglaise. Ce film est sélectionné dans de nombreux festivals dont celui de Sundance. Respiro (2002), son deuxième film obtient le Grand prix de la SIC au festival de Cannes 2002. En 2006, The Golden Door a remporté le Lion d'argent à la Mostra de Venise.
Rencontre avec le réalisateur dimanche 29 oct. Corum - Espace Joffre 1, 11 h.
Les Nouveaux hussards de la République, de Marguerite Cros et Benoît Califano (France, 2006)
Lundi 30 oct. Centre Rabelais 20 h 30. Projection unique en présence des réalisateurs.
Les Nouveaux hussards de la République, de Marguerite Cros et Benoît Califano ( France, 2006, 52 mn). (Documentaire.)
Ils s'appellent Nacéra, Ben, Wadi, ont en commun d'être enseignants en Languedoc-Roussillon, et de parents immigrés venus du Maghreb. Ils sont aujourd'hui nombreux en France, ces jeunes enseignants issus des immigrations, purs produits de l'école publique qui vivent une ascension sociale. Comment ces enseignants issus d'une histoire migratoire et sociale particulière, mettent-ils en jeu ce qu'ils sont, pour former leurs élèves à être les citoyens de demain ? Leurs histoires croisées nous montrent le quotidien, les pratiques et les interrogations de ces pédagogues.
Avec France 5 - Public Sénat - Fasild - Région Languedoc-Roussillon - CNC
Saimir, de Francesco Munzi (Italie, 2004)
Mardi 31 oct. Centre Rabelais 21 h. Projection unique en présence du réalisateur.
Saimir, de Francesco Munzi ( Italie, 2004, 1 h 28). Avec Mishel Manoku, Xhevdet Feri, Lavinia Guglielman, Anna Ferruzzo.
Edmond et son fils Saimir ont quitté l'Albanie pour l'Italie. Ils sont très proches bien qu'ils aient du mal à communiquer. Edmond, qui veut construire un avenir pour son fils va comprendre que ce n'est pas chose facile entre les banlieues sordides des villes côtières, les campements nomades et la cruauté des provinces.
Les Climats, de Nuri Bilge Ceylan (Turquie, 2006)
Mercredi 1er nov. Centre rabelais 21 h. Projection unique.
Les Climats, de Nuri Bilge Ceylan ( Turquie, 2006, 1 h 37). Avec Ebru Ceylan, Nuri Bilge Ceylan, Nazan Kesal, Mehmet Eryilmaz, Arif Asci.
L'homme est fait pour être heureux pour de simples raisons et malheureux pour des raisons encore plus simples - tout comme il est né pour de simples raisons et qu'il meurt pour des raisons plus simples encore... Isa et Bahar sont deux êtres seuls, entraînés par les climats changeants de leur vie intérieure, à la poursuite d'un bonheur qui ne leur appartient plus.
La Faute à Fidel, de Julie Gavras (France, 2005)
Vendredi 3 nov. Corum - Berlioz 19 h. Projection en présence de la réalisatrice et de Julie Depardieu.
La Faute à Fidel, de Julie Gavras ( France, 2005, 1 h 40). Avec Julie Depardieu, Stefano Accorsi, Nina Kervel-Bey, Benjamin Feuillet, Martine Chevallier.
Anna a neuf ans. Pour elle, la vie est simple, faite d'ordre et d'habitudes. Une vie qui se déroule confortablement entre Paris et Bordeaux. Sur une période d'un an entre 1970 et 1971, Anna voit sa vie bouleversée par l'engagement politique de ses parents...
Les Optimistes, de Goran Paskaljevic (Serbie, 2006)
Samedi 4 nov. Corum - Berlioz 20 h 30. Projection en présence du réalisateur.
Les Optimistes, de Goran Paskaljevic ( Serbie, 2005, 1 h 38). Avec Lazar Ristovski, Bojana Novakovic, Petar Bozovic, Nebojsa Milovanovic.
Les cinq histoires composant Les Optimistes sont inspirées par la célèbre œuvre satirique de Voltaire, Candide, et sa devise : "L'optimisme c'est affirmer que tout va bien, quand tout va mal". Cela se passe aujourd'hui, dans la Serbie post-Milosevic. Teintées d'humour noir, ces histoires sont le reflet d'une époque remplie d'espoir et désespoir, d'un optimisme plus ou moins réel. Une époque où la fiction et la réalité coexistent côte à côte et où nombreuses sont les personnes à la recherche d'illusions perdues.
L’Antigone d’or 2005 mercredi sur les écrans français:
Songe d’une nuit d’hiver a remporté l’an passé à Montpellier la distinction suprême: l’Antigone d’or qui consiste en une dotation de 15 000 € du Festival pour favoriser la distribution du film. Et depuis l’œuvre de Goran Paskaljevic a trouvé un distributeur en la société Eurozoom qui annonce sa sortie nationale ce mercredi 25 octobre, presque un an jour pour jour après sa présentation à Montpellier.
Remarqué par les journalistes lors du festival 2005, voici ce que la presse en dit : " Le film de Goran Paskaljevic est une splendeur (…). L’auteur de Baril de poudre (1998) suit ses personnages d’une caméra tout à la fois physique et pudique. Ses trois acteurs principaux sont bouleversants de justesse et d’humanité. (…) Au final, on ne peut s’empêcher de percevoir sous cette déchirante tragédie humaine une métaphore de la situation actuelle de la Serbie." (Jérémy Bernède, Midi Libre.)
"Le Serbe Goran Paskaljevic donnait avec Songe d’une nuit d’hiver une vision précise, dépourvue d’emphase, du chagrin d’un après-guerre dans son pays : une allégorie unit une femme esseulée, un combattant meurtri et une jeune autiste dans une dramaturgie très prenante ; ces qualités valaient à cet ouvrage l’Antigone d’or. » (Alain Masson, Positif.)