La 6e édition du festival des Très Courts aura lieu simultanément dans une vingtaine de villes en France, mais aussi à Bruxelles, à Québec, à Yaoundé, à l’Ile de la Réunion et en Suisse. Les 7, 8 et 9 mai 2004 c’est une grande partie de la Francophonie qui battra au rythme des 49 très courts de la cuvée 2004. Le jury, qui aura la lourde tâche de décerner le Grand Prix, le Prix de l’ animation et le Prix de l’originalité, sera présidé par Emma de Caunes et composé de Florence Miaihle et Vittoria Matarrese - deux réalisatrices primées l’année dernière aux Très Courts- du dessinateur de BD Frank Margerin, de Camlin Borel de l’équipe du festival de court métrages de Clermont-Ferrand et de Jacques Kermabon, rédacteur en chef du magazine Bref.

Le Très Court ?
C’est un film de moins de trois minutes, hors titres et génériques.
C’est aussi un format de création concis, qui se décline à travers films, vidéos, animations, images de synthèse, etc. Tous les genres sont présents, mais uniquement en court… en Très Court !
Un phénomène dans le Court métrage ! Les Très Courts s’internationalisent:
de Marseille à Paris en passant par Gap, Orléans, Le Mans, Chambéry, Québec, Yaoundé, et encore bien d’autres…

Originalité des Très Courts:
Un format de réalisation original. En associant le Très Court, à un mode de diffusion inédit que sont les projections en simultané, le festival des Très Courts s’installe comme le rendez-vous “phare” des nouvelles tendances de la vidéo numérique et de la création audiovisuelle.

Une programmation éclectique
Une cinquantaine de “très courts-métrages” sont sélectionnés pour leur originalité, leur impertinence, leur humour, leur générosité, et parfois leur qualité technique. Pendant plus de deux heures, les amateurs d’images nouvelles vont pouvoir découvrir un grand film-mosaïque, composé d’œuvres en provenance de tous les continents.
Si une partie de la sélection est issue des traditionnels circuits de production, un grand nombre de Très Courts sont réalisés par une nouvelle vague de créateurs. Grâce aux technologies modernes accessibles au grand public (caméscope DV, et micro-ordinateur pour le montage) ils sont nombreux à produire, dans l’ombre, des films de qualité avec un petit budget .

Une volonté d’accessibilité
Pour les réalisateurs :
par son apparente facilité de mise en œuvre, le format Très Court est une incitation à la création et devient générateur de vocation.
Pour le public :
en allant directement à sa rencontre dans leur ville, les Très Courts ont su séduire un large public en recherche d’originalité et de qualité. Fort d’une image légitime de vitalité et de spontanéité, ils interpellent et fidélisent des spectateurs chaque année plus nombreux.

Un label de qualité
De grands artistes viennent apporter chaque année leur soutien aux Très Courts, en présidant le jury du festival composé de professionnels et d’anciens lauréats. Six prix sont attribués par catégorie, dont un prix du Public, un Prix de l’Originalité ou encore un Prix de la Provoc qui peuvent être un véritable « tremplin » pour les réalisateurs primés.

Partager le succès
Le festival des Très Courts a débuté au Forum des Images à Paris et s’est rapidement installé parmi les manifestations audiovisuelles incontournables de la capitale.

Aujourd’hui, les Très Courts se sont démultipliés pour expérimenter un nouveau mode de diffusion, les projections en simultané.

Les 7, 8, et 9 mai 2004, la 6e édition sera présentée au même moment dans toutes les régions de France soit 25 villes ainsi qu’à Québec (Canada) et Yaoundé (Cameroun). Chaque ville participante sera ainsi partenaire d’un événement national dont elle sera le représentant pour sa région. Nous souhaitons créer progressivement un véritable réseau de diffusion alternatif.


Un événement d’envergure

Génèse d’un événement :
Imaginé et organisé par l’association Très d’Esprit, le festival des Très Courts est né en 1999 à Paris. Avec une première édition présentée à guichet fermé au Forum des Images, force est de constater que l’intérêt pour ce format est venu aussi bien des réalisateurs que du public. Parmi les nombreuses manifestations audiovisuelles existantes, le festival des Très Courts se distingue par une identité forte qui repose sur deux axes principaux :

• La promotion des œuvres audiovisuelles au format Très Court, d’une durée de 3 minutes maximum, hors titres et génériques.
Tous les genres sont réunis sans distinction. Films, vidéos, animations, images de synthèse, documentaires, etc. Les productions venues de tous les continents, réalisées avec ou sans budget, se côtoient autour d’une seule contrainte : la durée.

• Les diffusions en simultané, une des spécificités de notre manifestation qui a contribué à sa popularité.
Elles sont rendues possibles par le choix de la vidéo-projection dont la qualité d’image s’est aujourd’hui grandement améliorée.


Diffusion en France et à l’international : en 2003, la sélection du festival a pu être vue en même temps dans huit villes de France, mais aussi à Québec,
Liste nationale des villes ayant participé aux Festival des Très Courts en 2003 :
Paris, Gap, Marseille, Millau, Trouville, Villers sur Mer, Nancy, Reims.

Pour l’édition 2004 : une vingtaine de villes sont d’ores et déjà inscrites, notre objectif étant d’être présent, durant 3 jours, simultanément dans chaque région de France.

Liste nationale des villes prévues pour 2004 : Paris, St Quentin, Gap, Marseille, St Brieuc, Macon, Roanne, Vierzon, Orléans, Millau, Lens, Brest, Reims, Le Mans, Nevers, Chambéry, Perpignan, Besançon, Nice.

En 2003, le festival des Très courts bénéficie déjà d’une envergure internationale avec une sélection officielle comprenant près de 40% de films étrangers, représentants plus de 10 pays.

Si notre objectif, en 2004, est d’installer un réseau de partenariats régionaux, nous avons d’ores et déjà commencé à poser les jalons de l’extension de notre diffusion à l’international.

En 2003, la ville de Québec a participé avec succès à la 5e édition du festival aux cotés des huit autres villes françaises. La 6e édition en 2004 sera également présentée à Yaoundé au Cameroun, ainsi qu’à Saint Denis, dans l‘île de la Réunion.

Aujourd’hui volontairement limité à l’espace francophone, nous prévoyons pour 2005 une plus ample diffusion du festival des Très Courts au-delà des frontières, et tout particulièrement en Europe.

LES PRÉSIDENTS DU JURY

Moebius :
Géant de la bande-dessinée, il est l’auteur des quelques incontournables du 9e art que sont l’Incal ou la série Blueberry signée sous le nom de Giraud. Il met régulièrement son talent au service du cinéma et son nom peut se lire au générique de films de Georges Lucas, Ridley Scott, James Cameron, Luc Besson…
Il fut président du jury de la première édition des Très Courts.

Charlélie Couture :
S’il est surtout connu pour ses chansons aux accents identifiables dès les premières mesures, nul doute que nous avons à faire à un artiste à plusieurs facettes. À la fois chanteur, dessinateur, photographe, écrivain, poète et producteur, il a aussi travaillé pour le cinéma en signant, entre autres, la bande originale du film Tchao pantin.

Patrick Bouchitey :
Comédien et réalisateur, il est aussi à l’aise devant que derrière la caméra. Nombreux sont ceux qui l’ont découvert dans son rôle aujourd’hui culte de curé-chanteur dans La vie est un long fleuve tranquille, d’Etienne Chatiliez. Sa voix a su aussi conquérir toute une génération de fans depuis qu’il l’a prêtée à un certain nombre d’animaux dans une série de sketchs télévisés intitulée La vie privée des animaux.

Gustave Parking :
Vous avez pu croiser le personnage sur la scène du Casino de Paris ou bien sur celle de l’Olympia, et vos zygomatiques s’en souviennent sans doute encore. Le qualifier uniquement d’humoriste serait bien réducteur tant ses spectacles savent à la fois faire rire et réfléchir.
Grand spécialiste du détournement d’accessoire, chaque objet qui passe entre ses mains devient support d’un imaginaire débridé.
Désirant que ses spectacles soient accessibles à tous, il a créé la formule du billet d’entrée à 10F, et sortie en libre participation.

Jean Michel Ribes :
Auteur, metteur en scène, réalisateur, il est avant tout homme de théâtre et
nombres de Grand Prix et Molières ont récompensé ses créations.
La télévision ne lui est pas non plus étrangère, il y a écrit avec Topor, Gébé et Desproges la série d’émissions Merci Bernard.
Il a aujourd’hui établi son repaire au théâtre du Rond-Point des Champs Elysées.
Le fait d’avoir mis en scène Les brèves de comptoirs n’apporte que plus de légitimité à sa présidence du dernier festival des Très Court.

Et notre présidente du jury 2004 est : Emma de Caunes

Comédienne française, révélée en 1998 dans Un frère, film de Sylvie Verheyde, pour lequel elle reçoit le César du meilleur espoir féminin. Elle fait le choix de tourner aux côtés de jeunes réalisateurs : Olivier Jahan dans Faites comme si (je) n'étais pas là, Alain Beigel dans Mille Bornes, Muriel Téodori dans Sans plomb…
Emma de Caunes s'est également adonnée à la réalisation en 1999 avec un court-métrage intitulé Le nombril de l'univers et la pub Morgan en 2002 2002.