FONDATION LIBAN CINEMA
Conférence de presse du Lundi 16 Mai 2005 à 17h00, Cannes
La participation de la Fondation Liban Cinéma au Village international du Festival de Cannes, est une première pour le Liban. Plusieurs membres de la Fondation étaient présents et ont animé la conférence de presse qui s’est tenue le lundi 16 mai à 17h00 à la Plage Royale, boulevard de la Croisette. Ils ont exposé les divers aspects du paysage cinématographique libanais.
Le directeur de l’Office du Tourisme de Paris et sponsor de cette présence à Cannes, Monsieur Serge Akl, a expliqué son engagement par le désir de promouvoir le Liban comme destination non seulement touristique mais comme lieu de tournages et il a évoqué les atouts naturels, humains et techniques du pays. Il s’est adressé aux journalistes en offrant son aide pour leur voyages professionnels au Liban.
La présidente de la Fondation, Madame Aimée Boulos, a commencé par un descriptif de la Fondation et a souligné ses divers objectifs dont la création d’un fonds de soutien pour l’industrie cinématographique au Liban. Elle espère attirer et convaincre les investisseurs libanais d’abord, les étrangers ensuite, de l’intérêt et la nécessité d’un tel engagement. La Fondation vise également à faire pression sur les parties concernées pour faire voter des lois favorisant le développement de l’industrie cinématographique au Liban.
M. Gabriel Chamoun, vice président de la Fondation a parlé de la production au Liban et en a évoqué les contraintes et les limitations, un obstacle majeur au développement de l’industrie cinématographique du pays. Il a mis l’accent sur la multitude des talents et la notoriété acquise par certains au niveau international.
M. Mario Haddad Junior, membre du conseil de la Fondation et distributeur, a évoqué le grand potentiel des films libanais au Moyen-Orient et dans le Golfe où le public partage une même langue et où les salles se sont multipliées ces dernières années.
En réponse à la question de la nationalité d’un film, Mme Michèle Tyan, administratrice de la Fondation et productrice, a insisté sur le fait que lorsque le réalisateur, les acteurs et les techniciens sont libanais, le film garde la nationalité de son réalisateur même si la production est étrangère.
Par la suite, en réponse aux questions des journalistes, Jocelyne Saab, Danièle Arbid, Leila Assaf et Milka Assaf ont pris la parole pour parler de leurs expériences de réalisateurs.
Les nombreuses chaînes de télévision présentes ont interviewé les membres de la FLC, les réalisateurs et les producteurs présents lors du cocktail qui a suivi sur la plage et s’est poursuivi jusqu’au coucher du soleil, dans une belle ambiance chaleureuse et conviviale.