Du 4 au 9 novembre 2008, les salles obscures lyonnaises accueilleront le 14e Festival Cinémas et Cultures d’Asie. Deux temps forts cette année : un hommage au grand acteur coréen Choi Min-sik, invité d’honneur et parrain du festival, et un coup de projecteur sur Bollywood, l’usine à rêves du cinéma indien.
Comme chaque mois de novembre depuis 14 ans, Lyon sera l’espace de quelques jours le rendez-vous incontournable de tous les passionnés et curieux du continent asiatique.
La sélection cinématographique comptera plus de 60 courts et longs métrages en provenance de 10 pays, dont une grande partie seront en compétition pour un prix décerné par le public, par la presse ou par un jury de professionnels.
En parallèle, « Etoiles et Toiles d’Asie » invitera aussi à un véritable parcours artistique pavé d’expositions (photos, peintures, affiches de cinéma…), d’initiations à différents arts asiatiques (cuisine, massage, calligraphie,...), et de performances dansées ou musicales.
Le héros de Old Boy à l’honneur
Le festival accueillera cette année un parrain prestigieux en la personne de Choi Min-sik, l’acteur coréen le plus connu dans le monde grâce à sa remarquable interprétation d’un père de famille séquestré, sans savoir par qui ni pourquoi, dans Old boy de Park Chan-wook (Grand Prix de Cannes 2004). Choi Min-sik sera à Lyon du 7 au 9 novembre pour nous présenter cinq de ses plus grands films : Crying Fist, Failan, Ivre de femmes & de peinture, Notre héros défiguré et Old Boy.
En même temps, un hommage sera rendu à Indiestory, seul distributeur de films indépendants en Corée, avec la projection de Written, Hello Stranger, If you were me : Anima Vision 2, ainsi que de 10 courts-métrages.
Mumbai Meri Jaan en première mondiale
Le 14e Festival Cimémas et Cultures d’Asie célèbrera également l’Inde, premier producteur mondial de films, avec une table ronde et un panorama de 13 films en provenance de « Bollywood » (contraction de Bombay et de Hollywood).
Om shanti om de Farah Khan, le film de l’année en Inde, sera notamment projeté lors de la soirée d’inauguration. Les spectateurs pourront également découvrir en première mondiale Mumbai Meri Jaan de Nishikant Kamat, témoignage bouleversant des attentats qui ont frappé Bombay en juillet 2006.
A cette occasion, l’association Asiexpo lancera le troisième ouvrage de la collection Asian Connection : « Le cinéma indien / Indian Cinema ».
Enfin, pour les fans de manga, mais aussi de culture japonaise, le festival se prolongera par la 10e Japan Touch Convention les 22 et 23 novembre au Centre Culturel de Villeurbanne, avec ses stands, projections et animations.
Renseignements : www.asiexpo.com
Choi Min-sik, invité d’honneur du Festival
CHOI Min-sik (최민식) est l’acteur coréen le plus connu dans le monde, notamment suite à son interprétation dans Old Boy (Grand Prix Cannes 2004). Il est le parrain de cette 14e édition du Festival Cinémas et Cultures d’Asie.
Né en avril 1962, Choi Min-sik s'est d'abord fait connaître au théâtre. Après une apparition dans Guro Arirang de Park Chong-won en 1989, c’est le film Notre héros défiguré, du même réalisateur, qui lui permet de percer dans l'industrie cinématographique en 1992. Choi tourne ensuite dans dreux drames romantiques, Our love this way de Kang Jeong-su (1992) et Sarah is guilty de Yu Ji-hyeong (1993), avant de retourner au théâtre. Au milieu des années 90, il joue également dans des séries télé, notamment Moon over Seoul.
1997 marque le retour de l’acteur sur la scène cinématographique, avec No.3 de Song Neung-han, puis The quiet family de Kim Jee-woon (1998). Le rôle qui révèle véritablement Choi Min-sik au cinéma est celui d’un terroriste nord-coréen dans Shiri de Kang Je-gyu (1999), un des plus gros succès du cinéma coréen.
Au printemps 1999, Choi joue Hamlet au théâtre avant de revenir au cinéma dans Happy End de Jeong Ji-wu, Failan de Song Hae-sung et Ivre de femmes et de peinture de Im Kwon-taek.
En 2003, c'est la consécration avec Old boy de Park Chan-wook, qui reçoit le Grand Prix du Public à Cannes en 2004. On retrouve ensuite Choi Min-sik dans Frères de sang de Kang Je-gyu, Springtime de Ryu Jang-ha, Crying Fist de Ryoo Seung-wan et Lady Vengeance de Park Chan-wook.
Acteur engagé, Choi Min-sik a renvoyé à son gouvernement l’Ordre du Mérite Culturel qu’il a reçu pour son rôle dans Old Boy, afin de protester contre la réduction des quotas dans le cinéma coréen. Il a également choisi de mettre sa carrière en suspens pendant 3 ans.
Récompenses
pour Notre héros défiguré:
* Prix du meilleur acteur - Festival du film Asie-Pacifique 1993
pour Shiri :
* Prix du meilleur acteur - Baeksang Art Awards 1999
* Prix du meilleur acteur - Festival de Daejongsang 1999
* Prix du meilleur acteur - Hwanggeum Cinematography Awards 1999
pour Happy End:
* Prix du meilleur acteur - Festival du film Asie-Pacifique 2000
pour Failan:
* Prix du meilleur acteur - Blue Dragon Film Awards 2001
* Prix du meilleur acteur - Film Critic’s Awards 2001
* Prix du meilleur acteur - Festival du film asiatique de Deauville 2002
pour Old Boy:
* Prix du meilleur acteur - Blue Dragon Film Awards 2003
* Prix du meilleur acteur - Baeksang Art Awards 2004
* Prix du meilleur acteur - Korea Film Awards 2004
* Prix du meilleur acteur - Festival de Daejongsang 2004
* Prix du meilleur acteur - Grand Bell Awards 2004
* Prix du meilleur acteur - MBC Film Awards 2004
Séances spéciales
Choi Min-sik sera à Lyon du 7 au 9 novembre pour nous présenter cinq de ses films :
Crying Fist de Ryoo Seung-wan (2005), inédit
L’un est un ancien boxeur déchu, l’autre un jeune délinquant désaxé et violent. Tous deux vont tenter de combattre leur démon et de redonner un sens à leur vie sur le ring. Le meilleur film de boxe coréen !
Failan de Song Hae-sung (2001)
Malfrat raté, Lee Kang-jae est sur le point de consacrer sa déchéance. L’annonce de la mort de sa femme, immigrée chinoise épousée contre quelques billets et qu’il n’a même pas connue, va bouleverser sa vie.
Ivre de femmes et de peinture de Im Kwon-taek (2002)
Un portrait intime du grand peintre coréen du XIXe siècle, Ohwon. La fusion d’une vie et d’un art dans une recherche inassouvie de la perfection. Un chef-d’œuvre réalisé par un maître du cinéma coréen et magnifiquement interprété.
Notre héros défiguré de Park Chong-won (1992), inédit
Dans les années 60, le jeune Byung-tae, quitte Séoul pour une petite école de province, et se heurte au chef de classe qui fait régner la terreur parmi les élèves. L’éveil à la vie d’une génération qui apprend à refuser la tyrannie.
Old Boy de Park Chan-wook (2003)
Séquestré pendant 15 ans sans en connaître la raison, Oh Dae-soon est soudainement libéré. Mû par sa soif de vengeance, il s’adonne au machiavélique jeu de piste orchestré par son ravisseur. Un monument du cinéma coréen !
Des photos de Choi Min-sik peuvent être téléchargées sur le site web du Festival.
Les invités du Festival
Tanatchai BANDASAK
Réalisateur thaï, il viendra présenter Endless Rhyme, un court-métrage.
Antoine COPPOLA
Spécialiste du cinéma coréen et réalisateur lui-même, il accompagnera son court métrage, Fragment d'absence.
Marilke FLEURY
Sa société, Bodega Films, distribue en France le film Indien Jodhaa Akbar ; elle viendra en parler.
IWANA Masaki
Ce réalisateur japonais est également danseur de buto. Il présentera son film Vermilion Souls.
KIM Aaron
Realisateur coréen, il présentera Lala Sunshine, accompagné de la productrice du film, MIN Kyuhong.
KIM Ji young
Jeune réalisatrice coréenne vivant au Japon, elle présentera un film sur son expérience du pélérinage de Shikoku intitulé Dumped by a man and then to shikoku? Ohenro, walking zen. Elle sera accompagnée de NINAGAWA Sumimura, producteur du film et de KUBOTA Makiko, actrice.
LEE Sang-woo
Realisateur coréen, il présentera Tropical Manila, accompagné de la productrice du film, Ana AGABIN.
Son Excellence Ranjan MATHAI
Ambassadeur de l'Inde en France, il introduira la cérémonie d'inauguration du festival et l'exposition sur le cinéma indien.
Suresh et Sushant SANDAL, pour des performances artistiques 100% Bollywood
Derniers peintres d'affiches indiens, ils réaliseront en direct des toiles sur plusieurs sites.
TODA Hiroshi
Réalisateur japonais bien connu du Festival, il accompagnera son dernier film, Summer Trip, avec sa productrice OSAKO Yoko et son acteur OKAYAMA Shinichi.
Coup de projecteur sur Bollywood
Cette année, le Festival présentera un panorama du cinéma indien de 1949 à 2008, avec 13 films projetés du 4 au 18 novembre, dont pour la période du Festival :
• Om Shanti Om de Farah Khan (2007), inédit
Le film sera présenté lors de la soirée d’inauguration, précédé d’une chorégraphie créée par Minerve et de la démonstration de l’art graphique de Suresh et Sushant Sandal, peintres d’affiches de cinéma indien.
• Bobby de Raj Kapoor (1973), inédit
• Chaudhvin Ka Chand de Mohammed Sadiq (1960), inédit
• Dil Se de Mani Ratnam (1998), inédit
• Jodhaa Akbar de Ashutosh Gowariker (2008), avant-première
• Mangala Fille des Indes de Mehboob Khan (1952), un grand classique
• Mumbai Meri Jaan de Nishikant Kamat (2008), première mondiale
Une table ronde sera consacrée au Cinéma indien & Bollywood. Elle réunira Emmanuel Grimaud (chercheur CNRS & auteur), Suresh & Sushant Sandal (peintres d’affiches), Prathibha (magazine South Movie Scenes), Marilke Fleury (Bodega Films), Eric Fournet (magazine Bollywood Stars) et Peggy Zejgman-Lecarme (maître de conférence).
Un nouveau livre dans la collection Asian Connection
A l’occasion du Festival, Asiexpo lancera le 3e volume de sa collection d’ouvrages dédiés au cinéma asiatique : « Le cinéma indien / Indian Cinema ».
Indispensable pour tout amateur de cinéma indien, ce livre de 400 pages rassemble les contributions de 17 experts. Comme les précédents volumes, il est accompagné d’un DVD avec 2 heures d’interviews et de reportages.
Carte blanche à Indiestory
Cette société indépendante, la seule en Corée, fête cette année son dixième anniversaire. Elle a distribué et produit près de 700 films. Un hommage lui sera rendu, avec la projection de :
deux longs-métrages :
• Hello Stranger de Kim Dong-hyun (2007), première française
• Written de Kim Byung-woo (2007), première française
un dessin animé :
• If You Were Me: Anima Vision 2 (oeuvre collective - 2007) , inédit
et dix courts métrages.
La compétition
Les Jurys
Différents jurys décerneront les prix de ce 14ème Festival Cinémas et Cultures d’Asie.
Le principal d’entre eux reste bien sûr le public, véritable cœur du festival. En effet c’est toujours auprès des spectateurs que l’équipe d’un film peut le mieux juger de son impact. Avec ses
cinq prix, le public reste donc maître de la compétition.
En plus du public, trois jurys devront débattre de la programmation :
• Le Jury Courts Métrages, un jury de professionnels présidé par Choi Min-sik
• Le Jury Presse
• Le Jury Jeune Public
Les Prix
• Grand Prix du Public
Il récompense un long-métrage. 8 longs métrages sont en compétition cette année.
• Prix du Public Court Métrage
8 courts métrages sont en compétition.
• Prix du Public Animation
4 films d’animation sont en compétition.
• Prix du Public Short Battle Royale
La compétition Short Battle Royale oppose 8 écoles asiatiques de cinéma parmi les plus renommées, représentées par les films de leurs élèves. A l’issue de la séance, il n’en restera qu’une. Et c’est le public qui décidera.
• Le prix New Asian Cinema (NAC)
Ce prix, également remis par le public, récompense les courts, moyens ou longs métrages faisant preuve d’une grande créativité, dans une compétition ouverte en priorité au cinéma indépendant.
Le prix NAC, né en 2002 à l’issue de la 8e édition du Festival, fut créé comme une nouvelle section capable de rendre compte de la diversité et de l’énergie des jeunes cinéastes asiatiques.
Dans un foisonnement de genres, de thèmes et de supports se dessine le cinéma de demain. La jeune génération qui utilise aussi bien le support argentique que numérique s’inscrit dans un renouveau du cinéma asiatique, dont Asiexpo se fait l’écho à travers un programme original.
• Le Prix du Jury
Il couronnera le meilleur court métrage.
• Le Prix de la Presse
Ce prix permettra aux professionnels de la presse d’exprimer leur avis concernant le meilleur long métrage.
• Le Prix Jeune Public
Il est né lors de la onzième édition d’une volonté d’ouvrir le festival à un public plus jeune et de faire découvrir le cinéma asiatique aux spectateurs de demain. Ce prix sera décerné par des lycéens de la région lyonnaise.
Les trophées, qui seront décernés lors de la soirée de clôture, ont été réalisés par le sculpteur Gilles Frairot.
Les Films en Compétition
Catégorie longs métrages
• Bangkok Time de Santi Taepanich, Thaïlande, 2007
• Dumped by a Man & then to Shikoku? Ohenro, Walking Zen de Kim Ji-young, Corée du Sud, 2008
• Feast of Villains de Pan Jianlin, Chine, 2008
• Hello Stranger de Kim Dong-hyun, Corée du Sud, 2007
• Mumbai Meri Jaan de Nishikant Kamat, Inde, 2008
• The Shaft de Zhang Chi, Chine, 2008
• Summer Trip de Toda Hiroshi, Japon, 2008
• Tropical Manila de Lee Sang-woo, Corée du Sud / Philippines, 2008
Catégorie New Asian Cinema
• Bangkok Time de Santi Taepanich, Thaïlande, 2007
• Dumped by a Man & then to Shikoku? Ohenro, Walking Zen de Kim Ji-Young, Corée du Sud, 2008
• Feast of Villains de Pan Jianlin, Chine, 2008
• Hello Stranger de Kim Dong-hyun, Corée du Sud, 2007
• Tropical Manila de Lee Sang-woo, Corée du Sud / Philippines, 2008
Catégorie Courts Métrages
Les courts métrages sont souvent injustement lésés pas la distribution. Ils sont pourtant d’une importance capitale dans le paysage cinématographique, occasion pour de futurs talents de faire leurs armes avant le passage à des productions souvent plus lourdes et parfois plus institutionnelles. Les Kitano et Wong Kar-wai de demain sont peut-être dans cette sélection des meilleurs courts métrages asiatiques de ces deux dernières années.
Catégorie Short Battle Royale
Les deux écoles finalistes cette année sont :
• Aswara (Malaisie)
• Nanyang Polytechnic (Singapour)
Catégorie Films d’Animation
• Amuri in Star Ocean de Yonetani Yoshitomo, Japon, 2008
• Evangelion: 1.0 your are [not] alone de Anno Hideaki, Japon, 2007
• If You Were Me: Anima Vision 2 (oeuvre collective), Corée du Sud, 2007
• One Piece : L’épisode de Chopper de Shimizu Junji, Japon, 2008
Le parcours documentaire
L’approche documentaire sera de nouveau à l’honneur cette année, pour aller au plus près des peuples, des manières de vivre, de penser, d’exister… Le cinéma du réel a cela de précieux qu’en offrant un plaisir de cinéma différent, voire inédit pour beaucoup, il nous transporte au sein de la sensibilité de gens faisant vraiment partie de ce monde.
Ce sont 10 documentaires qui seront proposés au public cette année.
Les animations culturelles
La portée du Festival Cinémas et Cultures d’Asie s’étend au-delà des salles obscures. Hors les murs, c’est tout un panel d’animations culturelles qui sera proposé pour faire, voir et écouter.
Ateliers
Le meilleur moyen de comprendre et d'apprécier est certainement de pratiquer : neuf ateliers permettront de découvrir la calligraphie chinoise, les papiers découpés, la cuisine coréenne, le qigong féminin, les massages selon l’ayurveda, les massages thaïs, les saveurs indiennes ou encore la médecine indienne.
Les enfants auront la possibilité de s’initier à l’origami ou au kathakali, théâtre dansé de l’Inde du Sud.
Expositions
C’est un parcours de onze expositions qui sera proposé au public : photos, peintures, affiches de cinéma, dessins – lui permettant de voyager du Pakistan au Japon en passant par le Cambodge, l’Inde, la Chine et la Corée.
Evénements
• Concert de qawwali, chant dévotionnel et mystique de l’Inde et du Pakistan, interprété par Shuaib Aftab Qawwal, talentueux artiste qui a su développer sa maturité vocale sous la tutelle du Grand maître Ustad Ghulam Hassan Shaggan de Lahore.
• Soirée ciné + restaurant coréen
• Réalisation en direct d’affiches de cinéma indien par Suresh et Sushant Sandal, derniers représentants des peintres d’affiches en Inde.
• Japan Touch Convention #10
Le cinéma d’animation s’exportera également hors des murs avec une nouvelle édition de la Japan Touch Convention, le week-end du 22/23 novembre au Centre Culturel de Villeurbanne.
Rencontres
Le Festival Cinémas et Cultures d’Asie proposera des vernissages en présence des artistes Eric Martzloff, Lucile Lux et Franck Boutonnet. Moments privilégiés, ces rencontres sont autant d’occasions d’échanger, de connaître, de découvrir…
Naissance et objectifs du Festival
Le Festival est né à Lyon en 1995 sous l’impulsion de Jean-Pierre Gimenez. Il s’agit alors d’une semaine de films et d’animations culturelles dédiés à l’Inde, « Nocturnes Indiens ».
A partir de 1997, il s'étend à toute l’Asie pour devenir le festival « Cinémas et Cultures d’Asie ».
Explorer de nouveaux horizons cinématographiques
Aujourd’hui, la richesse du cinéma asiatique n'est plus à démontrer : grâce au succès de quelques chefs-d'oeuvre, le public français peut voir en salle des films venus des quatre coins du continent. Pour autant, une infime partie de la production parvient jusqu'à nos écrans. Le cinéma asiatique a certes sa place dans les salles françaises, mais elle est bien trop faible au goût des fans.
C’est pour cette raison que chaque année le festival Cinémas et Cultures d'Asie poursuit fidèlement sa mission : explorer ces horizons cinématographiques et en ramener le meilleur sur les écrans lyonnais, pour permettre à ces films d'exister et de rencontrer un public avide de (re-)découvertes, de surprises et de rencontres.
Le Festival propose pendant 6 jours un vaste programme de films inédits, d'avant premières et de grands classiques, de l'Asie centrale à l'Extrême-Orient, accompagné de manifestations culturelles complémentaires.
Il a attiré en 2007 plus de 9000 personnes.