www.festival-villerupt.com
Amilcar du Jury
Amanda De Carolina Cavalli
Parrainé par le Conseil Départemental de Meurthe-et-Moselle
Bande-annonce : https://www.youtube.com/watch?v=nuolWw7E-oU
Amanda, 25 ans, fille aînée d’une riche famille bourgeoise, rebelle et désoeuvrée, au grand dam de sa mère. Elle a d’énormes difficultés à nouer des liens, à cause des déménagements de sa famille, revenue depuis peu en Italie. Sa mère l’incite à se rapprocher de Rebecca, son amie d’enfance. Mais Rebecca vit enfermée dans sa chambre et elle ne paraît pas enchantée de cette intrusion dans sa vie.
Amilcar de la Critique
Les Huit montagnes
De Felix Von Groeningen et Charlotte Vandermeersch
Parrainé par le Conseil Départemental de Moselle
Amilcar des Exploitants
Les Huit montagnes
De Felix Von Groeningen et Charlotte Vandermeersch Parrainé par la Communauté de Communes Pays Haut Val d’Alzette et le magazine BoxOffice Pro
Bande-annonce : https://www.youtube.com/watch?v=rT3iOPr8-fM
De l’enfance à l’âge adulte, voici une histoire d’amitié entre Pietro et Bruno ; deux personnages et deux destins qui se croisent. Pietro vient de la ville, mais en été, ses parents l’emmènent à la montagne. C’est là qu’il fait la connaissance de Bruno. Bruno est un enfant un peu sauvage, qui grandit dans ses montagnes chéries du Val d’Aoste, autour du Monte Rosa et du Castore, deux sommets culminant au- delà de 3 500 mètres d’altitude. Les années passent, chacun choisit une route différente. Pietro a fait des études, vit épisodiquement à Turin et réalise des documentaires sur l’Himalaya népalais. Bruno est devenu maçon, il est resté fidèle à sa montagne. À la mort de son père, Pietro hérite d’un vieux chalet en ruine. Avec Bruno, ils décident de le rénover.
Amilcar du Public
Interdit aux chiens et aux Italiens
De Alain Ughetto
Parrainé par la Région Grand Est
https://www.youtube.com/watch?v=AX_gi3QUFZU
Début du 20e siècle, dans le Piémont, au nord de l’Italie, à Ughettera, berceau de la famille Ughetto. La vie dans cette région étant devenue très difficile, les Ughetto rêvent de tout recommencer à l’étranger. Selon la légende, Luigi Ughetto et Cesira traversent alors les Alpes et entament une nouvelle vie en France, dans la Drôme, changeant à jamais le destin de leur famille tant aimée. Leur petit-fils retrace ici leur histoire.
Amilcar de la Ville
Francesca Archibugi
Parrainé par la Ville de Villerupt
Francesca Archibugi débute comme comédienne à la fin des années 1970. Très vite elle réalise des courts- métrages.
Ses premiers films explorent l’univers de l’enfance et de la préadolescence : Mignon è Partita (1988), Il Grande Cocomero (1993). Cette thématique est souvent prsente dans ses films.
Fille des années 1970, ce passé est fréquemment évoqué, comme dans Il Nome del Figlio (2015), d’après Le Prénom. Au cours des années 2010, elle a également collaboré aux scénarios de films de Paolo Virzì.
Sa dernière réalisation, Le Colibri, a été présenté aux festivals de Toronto et de Rome, et le film fait sa première française à Villerupt.
Amilcar du Jury Jeunes
Acqua e Anice
De Corrado Ceron
Parrainé par la Région Grand Est
https://www.youtube.com/watch?v=z_o9vSro_ic
Olimpia a 70 ans. Elle a été une star adulée des bals populaires d’Émilie-Romagne dans un passé, hélas, bien révolu. Elle doit se rendre au mariage de sa soeur où elle chantera et elle veut poursuivre jusqu’à Zurich où elle a une amie.
Elle embauche Maria, une jeune femme sérieuse et un peu morose. Olimpia a prévu une série d’étapes pour saluer de vieilles connaissances ou régler des comptes en suspens. Bien que Maria désapprouve certains agissements, entre les deux femmes petit à petit le courant passe. Mais Olimpia est cachottière…
Les motivations DES JURYS
« Carolina Cavalli met en scène une adolescente mal dans ses baskets et solitaire. Mais au lieu de plonger le spectateur dans une atmosphère morose, elle enchante et fait rire. Amanda est unique et attachante. On accroche dès les premiers plans de cette enfant rebelle flottant sur l’eau et mangeant compulsivement ses céréales. On est hypnotisés par la silhouette de ce jeune homme solitaire dans la pénombre d’une rave-party improbable. On aime voir Amanda marcher vers la caméra. Derrière elle, les chemins défilent toujours droits et à chaque fois différents. Métaphore parfaite de la posture de l’adolescente. Nous avons aimé la manière, à
LE JURY
Présidé par Anne Consigny (comédienne, metteuse en scène et réalisatrice), entourée de Giselda Gargano (autrice) Jesus Gonzalez (producteur) Geneviève Mersch (réalisatrice) et Nina Robert (réalisatrice et productrice) a décerné son prix à :
Amanda de Carolina Cavalli
la fois drôle et grotesque, de raconter un passage d’âge difficile. On rit avec tendresse des névroses d’Amanda. On les adore. On s’amuse lorsqu’elle tourmente sa famille et toutes les fois où elle tente de prendre une place dans le monde. À travers elle une farandole de personnages les uns plus décalés que les autres. Tous enfermés dans leur solitude mais au fond désireux de contact et d’amour. Benedetta Porcarolli en tête d’un casting parfait incarne magiquement l’univers de sa réalisatrice. C’est avec une grande joie et reconnaissance que nous décernons ce prix du jury 2022 à Amanda, premier long-métrage de Carolina Cavalli. »
LE JURY JEUNES
Composé de jeunes lycéens et lycéennes de la Région Grand Est, a décerné son prix à : Acqua e Anice de Corrado Ceron
« À la sortie de ce film, qui fut notre dernier visionné, ceux qui jusqu’à lors étaient en désaccord furent comme unifiés par leurs émotions et ce qu’ils venaient de voir. On pourrait d’ailleurs penser que le choix que nous avons fait n’est peut-être pas le plus évident pour un Jury Jeunes, puisqu’il raconte l’épopée d’une dame âgée, un thème qui parait aux antipodes de la jeunesse. Mais au contraire, au-delà de ses qualités de mise en scène, de sa technique et de ses atouts visuels, ce film raconte avant tout l’introspection profonde d’une vieille dame qui fait la rétrospective de sa vie, sa vie qui fut juvénile et dont on fait le bilan. Une vie semée d’embuches et de traumatismes mais dont
on parle avec émotion et nostalgie, une vie qui certes n’était pas facile mais une vie souvent heureuse.
Ce film est en élan d’optimisme pour toute la jeunesse, une ode à la liberté. Ainsi, c’est en toutes ces qualités et surtout, parce que ce film est un hymne à la vie dont nous, les jeunes, avons profondément besoin, que nous décernons le prix du Jury Jeunes 2022 du Festival Italien de Villerupt au film Acqua e Anice de Corrado Ceron.
Enfin, dans ce contexte, nous ne pouvons qu’espérer de la réussite pour ce film et évidemment une sortie en salle française. »
FESTIVAL DU FILM ITALIEN DE VILLERUPT
Le Jury Exploitants a été séduit par la beauté esthétique de ce film dont la montagne, décor naturel, est un élément clé car elle est à la fois protectrice et menaçante. Elle sert parfaitement le propos du film. Magnifiée, elle constitue un trait d’union entre les deux personnages. Chaque été, lieu de leurs retrouvailles, elle leur offre une parenthèse enchantée, loin de la ville et du monde de l’argent. Le film est une ode au retour à la nature. Le choix du tournage en format 1:33 (presque carré) participe largement à donner encore plus de densité à la relation entre les différents protagonistes.
Ce film retrace, de manière destructurée, l’histoire d’amitié très forte « à la vie à la mort » qui s’étale sur plusieurs dizaines d’années entre les deux personnages principaux, de l’enfance à l’âge adulte, tous les deux venant de milieux social et géographique très
LE JURY DES EXPLOITANTS
Composé de Dimitri Fayette, (responsable d’exploitation et animation du Klub à Metz), Matthieu Gerbi (directeur adjoint du Palace à Epernay), Thierry Duchene (exploitant et programmateur à Nice au Cinéma Rialto) et Sophie André (directrice du cinéma La Castine) à Reichshoffen, a décerné son prix à :
Les Huit montagnes
de Charlotte Vandermeersch et Félix Van Groeningen
différents. Les périodes de séparation et des choix de vie diamétralement opposés n’empêcheront pas les deux hommes de se retrouver, chacun étant à son tour le point d’ancrage de l’autre.
Le film évoque la relation parents-enfants et plus particulièrement père-fils qui passe souvent par le non dit, il fait part de la difficulté de résoudre les relations seulement par les paroles, il est aussi une réflexion sur la complexité de la vie sans appuyer le propos. Les deux acteurs principaux, Luca Marinelli et Alessandro Borghi nous offrent une interprétation très juste, ils servent à merveille l’ambiance générale du film.
Le jury Exploitants tient aussi à faire mention du film Interdit aux chiens et aux Italiens de Alain Ughetto pour sa qualité d’animation et son propos sur l’histoire de l’émigration italienne.
LE JURY DE LA CRITIQUE
Composé de Véronique Le Bris (Présidente, journaliste Cinéma, autrice et fondatrice du Prix Alice Guy), Nicolas Colle (journaliste Cinéma pour Écran Total), Valentin Maniglia (journaliste Cinéma pour Le Quotidien), René Marx (rédacteur en chef adjoint de L’Avant-Scène Cinéma) Laura Pertuy (journaliste Cinéma pour Trois Couleurs), a décerné son prix à :
Les Huit montagnes de Charlotte Vandermeersch et Félix Van Groeningen
L’Amilcar de la Critique est remis au Huit montagnes de Charlotte Vandermeersch et Félix Van Groeningen qui s’est distingué par son souffle romanesque et la beauté saisissante des sommets, lacs et forêts magnifiés par sa photographie. Cette fresque sur les turbulences d’une amitié entre deux hommes, de l’enfance à l’âge adulte, nous a aussi séduit.e.s pour
le jeu nuancé de Luca Marinelli, en particulier, et pour les questions existentielles et universelles qu’il aborde. Nous adressons nos félicitations aux deux cinéastes. Toutefois, nous regrettons qu’il n’y ait pas eu plus d’offres de réalisatrices au sein de la sélection qui nous a été proposée dans une édition du festival dédiée aux réalisatrices italiennes.
FESTIVAL DU FILM ITALIEN DE VILLERUPT
Le choix DU PUBLIC
L’AMILCAR DU PUBLIC
a été décerné à Interdit aux chiens et aux Italiens d’Alain Ughetto
« Alain Ughetto retrace le chemin de sa grand-mère et sa famille, d’un village pauvre de l’Italie à la Drôme. Une ode mémorielle bouleversante, bricolée en pâte à modeler et stop motion, où l’humour se mêle à la nostalgie et au deuil. Un film pétri d’émotions.
La main d’Alain Ughetto s’immisce régulièrement dans le champ, comme un personnage à part entière pour tendre un outil à l’un de ses aïeuls, l’aider ou le questionner… Ainsi, le film devient un témoignage rare sur l’art du cinéma d’animation lui-même, le geste bricoleur (ici hérité d’un grand-père) et le rapport intime entre la marionnette et son créateur. Avec Interdit aux chiens et aux Italiens, un grand modeleur d’amour filial a réalisé un chef-d’œuvre autorisé à tous. » Guillemette Odicino, telerama.fr