|
||
Pro Tools
FILMFESTIVALS | 24/7 world wide coverageWelcome ! Enjoy the best of both worlds: Film & Festival News, exploring the best of the film festivals community. Launched in 1995, relentlessly connecting films to festivals, documenting and promoting festivals worldwide. Working on an upgrade soon. For collaboration, editorial contributions, or publicity, please send us an email here. User login |
« Tehilim » de Raphaël NadjariRaphaël Nadjari, qui avait vu l’un de ses précédents films, The Shade, sélectionné à Un Certain Regard en 1999, présente aujourd’hui son nouveau long-métrage, Tehilim, en Compétition. A travers ce drame, qui témoigne - tout comme Avanim - de son attachement pour la terre d’Israël, le réalisateur français dresse le portrait d’une famille juive désemparée après la disparition du père, incarné par Shmuel Vilojni. Chaque membre tente de faire face comme il le peut à cette absence, aux difficultés du quotidien. Alors que les adultes se réfugient dans le silence ou la tradition, les deux enfants - interprétés par Michael Moshonov et Yonathan Alster - essaient, à leur manière, de retrouver leur père... Expliquant le choix de cette histoire, Raphaël Nadjari déclare : « Je cherchais une histoire simple et intime pour parler des sujets les plus complexes (…) J’ai cherché au travers du réel et du quotidien d’une famille à raconter l’insurmontable, la disparition de ceux qu’on aime. Comme si quelque chose de Dieu lui-même nous avait abandonné, dévoilé notre vulnérabilité, provoqué le début d’un questionnement. Pour le retrouver (…) Je ne fais pas une étude sociologique, je cherche à comprendre spontanément la dimension composite et dialectique du judaïsme, au-delà de ses appartenances communautaires. »
Conference de presse:
Raphaël Nadjari, dont le film Tehilim est présenté en Compétition aujourd’hui, répondait ce dimanche après-midi aux questions des journalistes lors de la traditionnelle conférence de presse. Il était accompagné des acteurs Michael Moshonov, Limor Goldstein et Yonathan Alster, ainsi que des producteurs Geoffroy Grison et Marek Rozenbaum. Extraits choisis. Raphaël Nadjari sur les questions que pose le film : « Faut-il croire ou non, prier ou non, être religieux ou non ? Nous posons ces questions mais nous ne fournissons pas de réponse. Cependant, deux éléments ont émergé à la fin du processus de tournage. D’abord, personne ne détient la vérité, la vérité se trouve entre les gens. Ensuite, face au sentiment de perte, qui concerne beaucoup de gens, ce qui est nécessaire, c’est de trouver l’espoir. » Raphaël Nadjari sur l’articulation entre l’intime et l’universel : « On doit pouvoir se poser des questions autrement qu’à travers les événements d’actualité. Je préfère avoir une approche plus intime pour aboutir à une vision globale. Il faut se mettre à distance de l’idéologie pour parvenir à une certaine compréhension. » Michael Moshonov sur l’aventure du tournage : « Ce film a été une grande aventure et une belle expérience. Je n’avais jamais travaillé sur ce type de fllm, avec beaucoup d’improvisation. Lorsque je suis arrivé à Tel-Aviv et que le tournage a commencé, j’étais dans un état de choc. J’avais moi-même un lien très profond avec mon père. Lorsque mon personnage perd son père, il perd tout, ce qui le force à devenir un homme. Chacun des personnages du film est dans cette recherche du père. » Limor Goldstein sur le sujet du film : « C’est l’histoire d’une perte. Comment faire face à soi-même, à ses émotions après une telle perte ? Comment survivre et faire survivre sa famille ? » Raphaël Nadjari sur le travail avec les acteurs : « Avec les comédiens, nous formions un groupe démantibulé, très organique. Il a fallu gérer une matière en marche, qui se défait et se reconstruit en permanence. Chacun des acteurs avait une démarche à la fois autonome et organique, intégrée à l’ensemble. C’était un travail collaboratif. » Sur les raisons de la disparition du père : Michael Moshonov : « J’ai toujours pensé qu’il avait peut-être fui pour nous fuir. Il y a cette idée qu’il ait pu nous avoir abandonnés, mais en même temps on est en Israël et il a très bien pu être enlevé. Plus on y réfléchit, plus des idées nouvelles nous viennent. » Raphaël Nadjari : « Chaque personnage a sa propre idée de ce qui a pu arriver au père. Ce qui est sûr, c’est que quelque chose s’est produit et l’a conduit à fuir. C’est ça qui est intéressant. Chaque personnage tente de reconstruire cette histoire à sa façon. Le but du film est d’aboutir à de multiples interprétations possibles, que chacun puisse y mettre de lui-même. C’est pour cela que nous avons laissé des espaces vides à l’écran. » Raphaël Nadjari sur les langues de tournage : « Selon moi, le cinéma a été fait pour percer les frontières : Charlie Chaplin avait l’air d’un Européen perdu, ça ne l’a pas empêché d’être un héros au Japon. Peut-être que si dans les films d’aujourd’hui on parlait dans toutes les langues, ce serait une façon de revenir au cinéma muet… »
21.05.2007 | Croisette's blog Cat. : Charlie Chaplin Dieu Geoffroy Grison Israel Japon Marek Rozenbaum MICHAEL MOSHONOV Raphaël Nadjari Raphael Nadjari Shmuel Vilojni tehilim Tel-Aviv Yonathan Alster FESTIVALS
|
LinksThe Bulletin Board > The Bulletin Board Blog Following News Interview with EFM (Berlin) Director
Interview with IFTA Chairman (AFM)
Interview with Cannes Marche du Film Director
Filmfestivals.com dailies live coverage from > Live from India
Useful links for the indies: > Big files transfer
+ SUBSCRIBE to the weekly Newsletter Deals+ Special offers and discounts from filmfestivals.com Selected fun offers
> Bonus Casino
User imagesAbout Croisette
Chatelin Bruno
(filmfestivals.com) La Croisette sur fest21: Le blog du festival de Cannes. Visitez le blog en anglais sur http://cannes.fest21.com View my profile Send me a message The EditorUser contributions |